« Ce que je ne parviens pas à comprendre et qui me plonge dans un abîme de perplexité navrée, c’est pourquoi et comment tant de Français avertis et tant d’hommes politiques français concourent sciemment, méthodiquement, je n’ose dire cyniquement, à l’immolation d’une certaine France sur l’autel de l’humanisme utopique exacerbé. »
(Jean Raspail).
Me voilà de retour d’un périple d’un mois au nord de l’Europe : le Luxembourg, l’Allemagne, le Danemark, la Norvège, la Suède, et retour par des chemins différents de l’aller. 6500 kms dans les pays scandinaves où j’allais pour la troisième fois. Cette année, je n’ai pas poussé jusqu’en Finlande (1) car je souhaitais consacrer l’essentiel de mon périple aux fjords de Norvège ; les plus beaux étant à proximité de Bergen. Mes précédents voyages m’avaient conduit au Cap Nord et aux Îles Lofoten. Il me restait à découvrir la partie basse – le sud et le sud-ouest – de la Norvège.
Ce voyage, magnifique, aura été un peu perturbé par une météo passablement… capricieuse.
En octobre 2023, les pythies et les oracles qui prophétisent le temps qu’il fera demain nous annonçaient que les nappes phréatiques étaient à sec et que nous allions manquer d’eau. Depuis il n’a pas cessé de pleuvoir, sans arrêt, abondamment et quasiment partout. La bonne ville où je réside aura connu trois grosses inondations en quelques mois, du jamais vu aux dires des anciens.
J’espère que les ayatollahs du dérèglement climatique – que personne ne songe à contester – vont arrêter de nous bassiner, de nous saouler, matin, midi et soir, avec la soi-disant responsabilité des automobilistes qui roulent au diésel car, j’aime bourlinguer depuis toujours, et ce, malgré le prix exorbitant du carburant. Pour moi, voyager est un besoin vital. Les voyages font partie des bons moments de la vie or la voiture permet de s’évader (au même titre que l’avion quand on va loin).
Et je supporte de moins en moins qu’on tente de me culpabiliser à coup de poncifs du genre : « les particules fines tuent 40 000 personnes par an en France ». J’ignore d’où sort ce chiffre faramineux (qui est invérifiable) ? Certes, ces particules sont un danger pour les voies respiratoires, mais elles sont dues, non pas au diésel, mais aux plaquettes de freins des véhicules (camions compris) or, les voitures électriques ou hybrides utilisent les mêmes systèmes de freinage que celles à moteur thermique. On nous serine aussi que 15% des rejets de CO2 seraient dus à la pollution automobile mais on se garde bien d’ajouter que cette pollution provient essentiellement des poids-lourds. Bizarrement, il y a un secteur qui ne semble pas provoquer la vindicte de nos écolos-donneurs de leçons : le camping-car qui devient un phénomène invasif qui, comme le tourisme de masse, gâche en partie le plaisir de voyager. Et pourtant, se déplacer avec sa coquille, tel l’escargot, au départ j’étais plutôt pour ; j’étais même (presque) un pionnier dès… 1979.
En septembre 1979, jeune inspecteur d’assurances, j’assistais au sempiternel « séminaire de rentrée » de ma compagnie. Ces réunions où l’on parle pour parler (ou souvent pour ne rien dire) et où les dirigeants font semblant d’associer leurs cadres à la politique de l’entreprise. Notre directeur nous demandait de réfléchir à de nouveaux produits. Je levais la main, timidement, pour déclarer : « Nous devrions nous intéresser aux camping-cars, il y a un marché à prendre ». Je me suis fait renvoyer dans les cordes : « N’importe quoi ! Le « Motor-home » (en français dans le texte) c’est un truc d’anglo-saxons, ça ne prendra jamais chez nous. ». Quelques années plus tard une Mutuelle d’enseignants assurait un parc de 50 000 véhicules. Puis les retraités du baby-boom ont troqué leurs caravanes, qui ondulaient sur nos routes, pour des engins plus routiers. Le marché du camping-car a explosé. Depuis le Covid, la France compte 1,5 million de camping-cars et ce phénomène touche toute l’Europe. Mon directeur, ce con pontifiant qui ne croyait pas à l’avenir du « Motor-home », a pris sa retraite depuis longtemps. Sait-on jamais, peut-être a-t-il fini par acheter un camping-car ?
Mais venons-en à mon propos du jour, qui n’est pas de vous raconter mes vacances en Van.
C’est de Norvège que j’ai appris le score – honorable – de Marion Maréchal. Elle a mené une bonne campagne, intelligente, modérée et toujours axée sur le même thème : l’union de droites.
Sa campagne a, hélas, été torpillée par Eric Zemmour lui-même, qui tenait à imposer sa compagne, Sarah Knafo, et qui n’a pas cessé de taper sur la liste Bardella. De part et d’autres les coups ont volé bas, rendant toute possibilité d’union irréalisable ; je trouve ça LA-MEN-TABLE !
J’ai dit à moult reprises le bien que je pensais de « Reconquête ! » et de son chef. J’ai même été adhérent de ce parti. Eric Zemmour a été un excellent journaliste et un polémiste de talent. Je pense que « Le suicide français » et « Destin français »(2) sont des livres majeurs pour comprendre notre décadence. Je pardonne bien volontiers à Eric Zemmour son adulation, quasi-religieuse, pour De Gaulle. Je lui pardonne aussi son culte pour Napoléon. Mon admiration se limite à Bonaparte, qui a sorti le pays de la furie révolutionnaire. Je prise beaucoup moins l’empereur, parvenu mégalomane, qui a mis l’Europe à feu et à sang pour offrir des couronnes à sa famille ou à ses proches (3). Je lui pardonne aussi de s’être fait réformer pour ne pas faire son Service Militaire. À l’époque il était de gauche donc antimilitariste je suppose ? Je ne lui reproche pas non plus d’avoir par deux fois voté pour Mitterrand ; et j’oublie aussi sa volte-face sur la Russie. En revanche, quand mon champion fait passer sa braguette et ses pulsions sexuelles avant les intérêts du pays, j’ai le droit de m’insurger et de dire ma déception, ma désillusion, voire mon écœurement.
Quelques jours après les élections, l’avorton présidentiel piquait une grosse colère de gamin trop gâté et prononçait la dissolution de l’Assemblée Nationale. Et depuis, le pompier-pyromane nous assène tous les jours sa logorrhée filandreuse et il nous prédit même une guerre civile. Je note, au passage, que ses interventions ne sont pas décomptées du temps de parole de l’extrême-centre.
Aussitôt après l’annonce de la dissolution, les gauches s’unissaient rapidement, en quelques heures, autour d’un nouveau Front Populaire, un « Fronte crapular ». Tous ces gens de gauche qui jugeaient Mélenchon infréquentable et condamnaient ses propos antisémites faisaient alliance avec LFI pour barrer la route au RN. Puis les « élites », les sportifs, les gens du show-biz, les chercheurs, les écrivains, les syndicalistes, les évêques et les curailllons progressistes, signaient des tribunes contre le RN. Hollandouille, ce porcelet sudoripare, la momie Jospin, le pornocrate DSK, faisaient aussi entendre leur voix contre la « peste brune ». Bien évidement, ceux que François Mitterrand appelait les « frères la gratouille » sont montés au créneau et ont défilé dans plusieurs villes. Je m’autorise une digression pour faire remarquer qu’on devrait plutôt parler de « frères la magouille » car on les retrouve dans tous les scandales qui ont émaillé la V° « Ripoux-blique »(4).
Chaque jour voit naître une nouvelle tribune, un nouveau collectif, des manifestations, des pétitions voire des émeutes contre une arrivée – démocratique donc légale – du Rassemblement National au pouvoir. Et, pendant ce temps là, que fait la droite nationale? Elle se déchire et se trompe d’adversaires ou plutôt d’ennemis. C’est désespérant, c’est même à pleurer !
Je sais bien qu’Eric Ciotti veut d’abord sauver sa gamelle niçoise; que Jordan Bardella n’a pas d’expérience et n’a jamais vraiment travaillé (pas plus que Gabriel Attal) ; que Marine Le Pen ne sait pas ce qu’est la droite; que le RN rétropédale chaque jour pour ne pas effrayer le bourgeois ; nul n’est parfait – à commencer par moi ! – et la perfection n’est pas de ce monde. Mais je dis à mes lecteurs que
dès le 30 juin, il est impératif de voter pour le Rassemblement National.
Marion Maréchal et trois de ses colistiers l’ont dit clairement dès l’annonce de la dissolution ; Eric Zemmour les a aussitôt virés de son parti. C’est une grossière erreur. Il faudra bien qu’un jour Marine Le Pen, Bardella, Dupont-Aignan, Philippot, Zemmour, Marion Maréchal et quelques autres, oublient les querelles d’égo et arrivent à se (re)parler sans s’invectiver ; il en va de la survie du pays !
Autour de moi, certains imbéciles pensent que le véritable danger vient de l’extrême-gauche et que Macron a raison de vouloir une union des démocrates contre les extrêmes. Ils invoquent les grands moments de notre histoire où des Français ont su oublier leurs dissensions, leur opposition, leurs divergences politiques pour s’unir, tel un seul homme, contre l’ennemi ou contre un péril grave.
Ils font référence à l’« Union Sacrée », qui a soudé les Français de toutes tendances lors du déclenchement de la Première Guerre Mondiale. Le terme a été utilisé pour la première fois le 4 août 1914, par le Président Poincaré. Les organisations syndicales et politiques de gauche, essentiellement la CGT et la SFIO, se rallièrent au gouvernement. Nous avons opposé aux Allemands une armée de 8 millions d’hommes ; nous en avons fait tuer 1,4 million. Et il faudra attendre le général Pétain pour que le sort du poilu préoccupe – enfin ! – les élus des deux chambres.
Mais, comme je l’ai souvent écrit, depuis l’« Union Sacrée » de 1914, les alliances, les unions apolitiques, les comités de salut public, etc… se sont avérés des « couillonnades » dans lesquelles la droite a toujours laissé des plumes. Souvenons-nous de la mémorable raclée de juin 1940. Dans la panique générale, il a fallu trouver un sauveur. Le 10 juillet 1940, les parlementaires français donnaient les pleins pouvoirs au maréchal Pétain. Sur 649 suffrages exprimés : 80 parlementaires votent contre les pleins pouvoirs. 569 approuvent soit 87,67 % des suffrages exprimés. Sur les 569 votants en faveur des pleins pouvoirs, 286 ont une étiquette de gauche ou de centre-gauche et 46 sont sans étiquette. L’histoire, si elle n’était pas pipée, aurait dû retenir que le maréchal Pétain est arrivé au pouvoir porté par une majorité…de gauche. Le vieux maréchal, dans sa grande naïveté, a voulu jouer l’union nationale en confiant des ministères à des gens venus d’horizons politiques différents, à commencer par le socialiste Pierre Laval. On a un peu oublié que les ministres ou les collaborateurs du maréchal les plus ouvertement partisans d’une collaboration « totale et entière » avec l’Allemagne venaient souvent de la gauche : Paul Marion, Marcel Déat, Jacques Doriot, Victor Barthélémy…etc… Les partis les plus collaborationnistes furent le « Parti Populaire Français » créé par Jacques Doriot, ancien député-maire communiste de Saint-Denis, et le « Rassemblement National Populaire » du député socialiste Marcel Déat, éphémère ministre de l’aviation en 1936, sous le « Front populaire ». La droite, favorable à Pétain, va pourtant s’impliquer massivement dans la Résistance. Son premier martyr fut l’officier de la « Royale », Honoré d’Estienne d’Orves, fusillé au Mont-Valérien le 29 août 1941.
Et pourtant, depuis la Libération, on nous a vanté une résistance exclusivement de gauche ou gaulliste, et depuis la Libération, la droite – nationale ou nationaliste – rase les murs.
Parlons aussi du « Conseil National de la Résistance » (CNR), créé par De Gaulle en 1943. Le premier président en sera Jean Moulin, homme de gauche et franc-maçon. De Gaulle disait vouloir rassembler au sein du CNR des patriotes venus de tous les partis politiques, et la droite résistante l’a cru, or quels étaient les hommes d’influence du CNR ? Pierre Villon, du FNR (communiste), Louis Saillant (CGT), Gaston Tessier (CFTC), André Mercier (PCF), André Le Troquer (SFIO), Marc Rucart (Radicaux), Joseph Laniel (Alliance Démocratique : droite modérée et laïque) et Jacques Debû-Bridel (Fédération Républicaine : droite conservatrice et catholique). Debû-Bridel, député, puis sénateur, finira chez les gaullistes de gauche, quant à Joseph Laniel, Président du Conseil en 1954, c’est Diên-Biên-Phu qui provoquera la chute de son gouvernement.
Parlons aussi du « Gouvernement Provisoire de la République Française » (GPRF), présidé par De Gaulle à la Libération : Pour l’histoire officielle, un gouvernement de coalition. Mais il suffit de voir à qui sont confiés les grands ministères : ministre de l’Armement : Charles Tillon (PCF), ministre du Travail : Ambroise Croizat (PCF), ministre de la Production industrielle : Marcel Paul (PCF) ; Ministre de l’Économie : François Billoux (PCF). Les socialistes seront également bien lotis : ministre de l’Intérieur : Adrien Tixier (SFIO), ministre de l’Agriculture: Tanguy Prigent (SFIO), ministre des Transports et Travaux publics : Jules Moch (SFIO), ministre des PTT : Eugène Thomas (SFIO). André Malraux aura (déjà !) le ministère de la culture. Vincent Auriol (SFIO) sera ministre d’Etat, tout comme le déserteur Maurice Thorez (PCF).
Et puis, quand la IVème République s’enlise dans le conflit algérien, un véritable coup d’Etat ramène aux affaires « l’ermite de Colombey » qui n’en peut plus de sa longue traversée du désert.
Le putsch du 13 mai 1958 est monté par les gaullistes mais la droite nationale s’y associe, persuadée que De Gaulle est le garant de l’Algérie française. Même l’UDCA de Pierre Poujade, qui n’est au Parlement que depuis 1956, se fait rouler dans la farine.
« De Gaulle, c’est l’Empire ! » disait-on à l’époque. On sait, depuis, ce qu’il en a fait !
Après la Guinée rebelle – indépendante par vote majoritaire de ses habitants depuis le 2 octobre 1958 – ce sera le tour du Cameroun, puis c’est tout notre empire africain qui va suivre en 1960. Et deux ans plus tard, et ce sera le tour de l’Algérie… Le putsch d’avril 1961 n’aura servi à rien sinon à remplir les prisons françaises de patriotes trahis par les promesses gaulliennes.
En 1968, on reviendra chercher la droite nationale pour sauver le régime. Et celle-ci marchera encore puisqu’on lui promet, en échange de son soutien, l’amnistie totale des partisans de l’Algérie française (et la libération de ceux qui sont encore en prison).
Passons à 1974. Georges Pompidou est mort. La « droite-cachemire » s’entiche de Giscard dit « d’Estaing »(5) et une partie de la droite nationale se fait encore avoir. Giscard entendait « vider le programme commun de son contenu » et prétendait que « deux Français sur trois (aspiraient) à être gouvernés au centre ». Libéral en matière de mœurs, on lui doit entre autres :
- L’entrée au gouvernement de ministres de gauche, lesquels, fidèles à leurs convictions, ont fait une politique… de gauche : « une société libérale avancée de type permissive ».
- La légalisation de l’avortement, qui depuis 1975, à raison de 240 000 avortements annuels, aura assassiné légalement plus de 10 millions de petits Français.
- Le « regroupement familial » qui remplaçait une immigration de travail et qui est à l’origine de l’invasion afro-maghrébine incontrôlée que nous subissons aujourd’hui.
On pourrait aussi parler du cataclysme de 2002, quand la France pétocharde se jetait dans les bras de Chirac par peur de la « peste brune » incarnée par Le Pen. Ou encore, de 2007 où Sarkozy se faisait élire par des voix de droite pour faire aussitôt le contraire de son programme (et confier des ministères « d’ouverture » à des socialistes qui TOUS le trahiront ensuite).
Je ne reviendrai pas sur le coup d’Etat sans violence qui a amené Macron au pouvoir, sinon pour signaler que quelques imbéciles, à droite, ont fondé des espoirs sur ce président « jupitérien ».
Pourquoi la droite française est-elle « la plus bête du monde » (6) ?
D’abord parce qu’elle est sensible aux accusations (fausses) dont on l’accable.
En fait, la droite française se comporte avec la gauche comme les cathos progressistes devant l’Islam : depuis Vatican II, ils rêvent d’un œcuménisme de Bisounours : « Tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil », « les religions monothéistes sont faites pour s’entendre »…etc…etc…
Mais cet œcuménisme, ceux d’en face n’en veulent pour rien au monde ! La gauche continue à dire le bien et le mal. Elle impose à une droite reptilienne ses « avancées sociétales », belle formule en langue-de-bois qu’on peut traduire par « dépravation des mœurs », décadence, dégénérescence ou délitement de la société ? Quand la droite aura compris qu’il lui faut revenir à ses valeurs, se battre pour ses idées et couper les ponts avec les centristes, qui ne sont jamais que des transsexuels politiques, alors, peut-être aura-t-elle des chances de revenir au pouvoir. Cette opportunité lui est offerte les 30 juin et 7 juillet prochains, saura-t-elle la saisir ? Je n’en sais rien, je ne suis pas devin.
Comme disait Bastien-Thiry :
« Il n’y a pas de sens de l’histoire. Ce qui fait l’histoire c’est la volonté des hommes. Ce sont leurs intentions bonnes ou mauvaises ».
Je conclurai par une citation, connue, de Charles Maurras :
« Tout désespoir en politique est une sottise absolue ».
Or en matière de sottise, la droite, NOTRE droite, en connaît un sacré rayon !
Eric de Verdelhan.
27/06/2024
1) Pays dans lequel je suis également allé à trois reprises.
2) « le suicide français » ; Albin Michel ; 2014. « Destin français »; Albin Michel ; 2018. Les autres livres d’Eric Zemmour sont, à mon humble avis, nettement moins bons.
3) Mais qui fut aussi un remarquable stratège militaire et un chef de guerre exceptionnel.
4) Et les précédentes dont la III° surnommée « la République des francs-maçons ».
5) Son père, le banquier Edmond Giscard, a acheté sa particule en…1929.
6) La formule est de Guy Mollet.
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Drôle de campagne électorale, on entend qu’un seul slogan : Il faut tout faire, pour battre le RN.Et cela dure depuis plus de 30 ans.
« La meilleure des opportunités se trouve dans la pire des situations « si ce n’est mot pour mot tels sont les propos d’un certain Machiavel . Encore faut-il avoir les neurones nécessaires pour identifier les situations les plus désastreuses . Aujourd’hui les français regardent le ciel comme font les vignerons , « pourvu que l’orage de grêles passe plus loin » ça passe souvent plus loin mais un jour ça ravage les vignes , et ici en Gascogne on sait ce que cela veut dire . Personne à part les raclures islamo gauchistes et leurs complices , ne souhaitent un embrasement de la France mais les neuvaines à Lourdes n’y changeront rien , ci ce n’est en 2024 ce sera pour l’année prochaine ou pour 2027 dernier carat , la gangrène a pourri bien des pans de la France et aujourd’hui plus aucun traitement homéopathique ne pourra stopper cette contamination, l’amputation est inévitable malheureusement , avec ou sans anesthésie générale ..mais mieux vaut maintenant que dans 2 , 5 ou 10 ans