MINURNE – INFO 758 – ON PEUT RIGOLER, QUAND MÊME ? (Marc Le Stahler)

« Un flic mort, un vote RN en moins ». Fort de ses 9 sièges aux élections européennes (30 pour le RN), Mélenchon pousse le bouchon de plus en plus loin, et rien ne semble l’arrêter. Au journaliste qui s’offusquait de cette remarque, allègrement reprise comme slogan dans les manifs de l’extrême gauche islamo-fasciste, il répond sans vergogne : « on peut bien rigoler, quand même ? ».
Ben voyons…

Les familles des « flics » tués et blessés en service (9 morts et plus de 15 000 blessés en 2023) par les racailles islamo-gauchistes apprécieront cet échange de haut niveau.

Ce qui fait rire Mélenchon fait pleurer la France : mais nous n’avons pas les mêmes valeurs.

Sans vergogne, celui qui se prend sans gêne pour l’incarnation de la république (« la république, c’est moi !) précise clairement son projet diabolique « j’ai l’intention de gouverner c’pays » (que le Ciel nous en préserve !).

« C’pays »… toujours cette fameuse incapacité pour les islamo-gauchistes d’évoquer simplement le nom d’un pays qu’ils haïssent !

Mélenchon président de “c’pays”, quel cauchemar !

Après avoir suscité et soutenu le soulèvement gauchiste à Sciences Po, il clame « l’honneur de notre pays face au génocide ! ».

Bien entendu, il ne s’agit pas du génocide des Juifs, mais du prétendu génocide des Palestiniens, ne vous y trompez pas !

D’ailleurs, à l’extrême- gauche, on ne dénonce plus les « Juifs » – ce qui pourrait rappeler « les heures les plus sombres de notre histoire ») – mais on dit les « Sionistes », vieille pirouette usée jusqu’à la corde depuis la Guerre des Six Jours en Juin 67 et confirmée en Mai 68.

Outrances, violences verbales, menaces, invectives… Ruth Elkrief en sait quelque chose, pour avoir dû être placée sous protection policière par Darmanin, après avoir été traitée de « manipulatrice et fanatique anti-musulmans » par Mélenchon. Une cible sur son dos !

Le Lider Maximo se lance maintenant dans les purges staliniennes, Corbières et Garrido (qu’on ne pleurera pas) viennent de l’apprendre à leurs dépens…

ET SI ON PARLAIT DU POUVOIR D’ACHAT ?

Au risque de me répéter, je ne saurais clore ce dernier édito avant les élections législatives sans évoquer le fameux « pouvoir d’achat », sujet préféré des Nuls en Économie Politique. Il parait que c’est la première inquiétude des Français, juste avant l’immigration et l’insécurité.

Chacun y va donc de ses conseils et de ses plans géniaux pour relancer ce fameux « pouvoir d’achat ». Et le bon peuple tombe dans le piège, puisque chacun peut constater qu’il ne gagne pas assez et que le « coût de la vie augmente » !

Je ne peux m’empêcher, en cette veille d’élection, de rappeler l’unique, la meilleure, la seule manière pour l’État de relancer ce fameux « pouvoir d’achat ».

Analyse qui n’a été reprise par aucun candidat, aucun commentateur, aucun journaliste, aucun polémiste…

Je vais donc tenter une nouvelle fois de passer le message :

1 – Pour un salarié, le « pouvoir d’achat » consiste d’abord à mesurer ce qui lui reste après qu’il ait payé ses impôts, directs et indirects. C’est-à-dire son salaire brut diminué des charges sociales, de l’impôt sur le revenu et des taxes diverses (TVA, entre autres).

2 – On observe que ce salaire, net de toutes les charges retenues directement ou indirectement par l’État, est en France un peu inférieur à 50 % du salaire brut.

L’économiste américain Milton Friedman, rapportant ce taux de  pression fiscale sur une année, avait imaginé le « Jour de Libération Fiscale », notion reprise en 1990 par la « Tax Foundation ».

Il s’agit de déterminer – symboliquement – le jour de l’année où tout salarié commence à travailler pour lui et sa famille après avoir payé toutes ses charges à l’État.

Malgré les critiques (souvent de mauvaise foi) faites contre ce ratio, il est intéressant de comparer le Jour de Libération Fiscale de quelques pays (source Wikipedia) :

– France : le 17 juillet (54 %)
– Allemagne : le 5 juillet (51 %)
– Royaume Uni : le 9 mai (35 %)
– USA : le 16 avril (29 %)

3 – Ce revenu, net des prélèvements de l’État, est donc le « revenu disponible ».
On comprend immédiatement qu’en France, l’État, qui est décideur de 54 %, des dépenses, s’il veut augmenter le pouvoir d’achat, doit en priorité réduire cette masse de 54 %.

Or, on observe que c’est rarement ce que proposent les partis. Ou bien ils proposent ici et là quelques baisses de taxes qu’il faudra bien compenser ailleurs en en créant de nouvelles.

4 – La solution optimale, pour l’État, d’améliorer le pouvoir d’achat des Français, est d’améliorer sa gestion, de réduire ses charges, d’en supprimer certaines, en un mot d’aller chercher, ministère par ministère, toutes les sources d’économies pertinentes possibles.

Cette méthodologie (RGPP – Révision Générale des Politiques Publiques) avait été mise en place sous le quinquennat Sarkozy, et fut immédiatement supprimée par Hollande, dès son élection !

Notons enfin que cette nécessité pour l’État de réduire ses charges afin d’ améliorer le fameux « pouvoir d’achat » rejoint naturellement la nécessité de réduire drastiquement l’immigration massive irrégulière, qui est l’un des facteurs majeurs de l’accroissement des charges publiques (lire l’article de Pierre Doriot https://www.minurne.org/billets/42059).

Marc Le Stahler

28 juin 2024

 

POUR FAIRE UN DON…

Minurne fonctionne depuis 13 ans sans recettes publicitaires.
Si nos articles vous plaisent, vous pouvez nous aider en faisant un don de 5 €,10 € ou 20 € (ou plus, bien sûr) via Paypal.
Cliquez ci-dessous (paiement totalement sécurisé).

Laisser un commentaire

Votre commentaire sera publié apres contrôle.


*


Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

Soyez le premier à commenter