(Poème librement inspiré par la chanson d’Aristide Bruant « Nini peaud’chien »)
Fraiche et encore belle
Prof de Français,
Le jeune Emmanuel
Elle a déniaisé.
Maint’nant qu’elle est vieille,
et toute fripée,
Cette haridelle
Ne l’fait plus rêver.
Refrain :
À l’Elysée, Manu n’aime plus Mémé Trognon,
Elle n’est ni belle, ni gentille!
Il n’aime plus : qui ça ? Mémé Trognon : où ça ?
À l’Elysée…ée…ée !
On dit qu’le Macron,
Si content de lui,
Préfère le giron,
À cette harpie.
Ce sont médisances,
Moi, je vous le dis :
Dans sa suffisance,
Il n’aime que lui.
Refrain :
Le paltoquet en a marre de Mémé Trognon,
Et des ses cuisses de grenouilles.
Il en a marre : qui ça ? Il n’en veut plus : qui ça ?
Le paltoquet…et…et.
On raconte aussi
Que l’affreux gamin,
Prise les invertis
Et les maghrébins.
La vieille est déçue
D’être délaissée,
D’être la cocue
Des minorités.
Refrain :
A l’Elysée, il n’en peut plus d’Mémé Trognon,
Et de sa coiffure de cocker.
Il n’en peut plus : qui ça ? Il n’en veut plus : où ça ?
A l’Elysée…ée…ée.
Quand le soleil brille
Dans ses blonds cheveux
La vieille frétille
Devant son morveux.
Elle en pince pour lui,
Elle l’a dans la peau :
Elle n’aime que lui,
Et son chien « Némo ».
Refrain :
Or le Manu ne veut plus de la Mémé Trognon,
Et des ses jupettes trop courtes.
Il n’en peut plus : qui ça ? Il n’en veut plus : qui ça ?
Emmanuel…el…el.
Mais le sale gamin
A tous les culots
Et il se fout bien
De ce vieux tableau.
Car ce triste sire,
Fier et mégalo,
En fait, n’admire
Rien que son égo.
Refrain :
Nous, on s’en fout des amours de Mémé Trognon,
Et de son gamin narcissique.
On n’en veut plus : d’qui ça ? Faut qu’on les chasse : où ça ?
Faut qu’on les vire…ire…ire…
Cédric de Valfrancisque.
01 juillet 2024
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J’ai chanté à voix forte tous les refrains, au grand dam de BooBoo, mon dogo, qui se dit que la vieillesse de sa maîtresse tourne au naufrage.
Monsieur de VALFRANCISQUE, j’adore vos poésies……
Très joliment fait, et très juste !
Merci Cédric.