Le spectacle auquel se livrent les nouveaux élus parlementaires d’un quinquennat fort mal commencé – et qui n’ira probablement pas à son terme – est franchement détestable.
Ils auront réussi à détruire le peu de ce qui restait d’honnête et de respectable dans ce régime instauré par le général de Gaulle en 1958 pour éviter précisément les scènes auxquelles on assiste.
En persistant à qualifier d’extrême droite un parti qui a obtenu 11 millions de suffrages au 1er tour et qui n’a échoué au 2ème que par les combines et les manigances de l’extrême gauche ; en continuant de réclamer et d’organiser un prétendu « cordon sanitaire » contre le Rassemblement National, comme si ce parti était porteur d’un virus mortel ; en l’accusant de ses propres turpitudes alors que la France Insoumise et ses complices ont, au grand jour, recréé comme d’habitude une prétendue « union » à but strictement électoral * ; en se comportant objectivement comme le plus odieux des manipulateurs d’opinion à des fins strictement électoralistes… la clique de Mélenchon, associant écolo-socialo-islamo-communistes a réussi à déstabiliser et à fracturer la vague du 1er tour qui aurait naturellement dû porter au pouvoir le Rassemblement National. Les Français doivent déjà commencer à regretter d’avoir été voter en masse…
Ne soyons pas surpris qu’ils retournent bientôt à des réflexes un peu plus abstentionnistes…
Mais, naturellement, ces considérations n’innocentent en rien le principal responsable de cette catastrophe : le président de la République, qui a joué avec le feu avec sa dissolution surprise !
Et l’Histoire nous a montré que pour sortir de ce genre de nasse, ce sera particulièrement difficile et douloureux **…
Le cirque lamentable auquel nous avons assisté, pour l’élection du président de l’Assemblée Nationale, 4ème personnage de l’État, était affligeant. Notamment de voir les élus LFI refusant de serrer la main tendue de Flavien Termet, 22 ans, assesseur et président de séance, sans doute considéré comme pestiféré car élu du RN. Le mépris et la haine suintaient de ces récents députés islamo-gauchistes qui, on le sentait, auraient presque frappé avec joie ce jeune élu des Ardennes… Et ce n’est qu’un début.
Cela dit, on ne saurait exonérer de toute responsabilité le président de la République qui a déclenché ce qui pourrait bien devenir une véritable catastrophe. La combinaison des Jeux Olympiques et de la situation financière de la France auraient justifié un gouvernement fort et libre de ses décisions et mouvements, en lieu et place d’un Premier Ministre qui va peut-être être limité à « expédier les affaires courantes », comme sous les pires moments de la IVème République.
Si toutefois les « copains et les coquins » *** finissent par se mettre d’accord sur la formation d’un nouveau gouvernement, qui ne satisfera personne.
Car cette législature – créée à partir de manigances et combinaisons électorales qui n’auront produit que haine et colère – ne pourra jamais susciter des échanges, des rapprochements et des compromis, comme ce devrait être le cas avec des élus normaux qui ne suent pas la haine comme les élus de LFI.
Le mieux qu’on puisse souhaiter pour la France, en cette période trouble, est qu’elle soit rapidement débarrassée de Mélenchon et de Macron. Le premier parce que son objectif est de voir « c’pays » à terre pour en ramasser les morceaux ; le second parce qu’il souhaite dissoudre notre Patrie dans un fédéralisme européen dont personne ne veut.
L’un et l’autre ont des aspirations bien loin de celles des Français, qui ne rêvent que de la redresser la France, et de la sauver…
Tout ça pourrait mal finir…
Marc Le Stahler
19 juillet 2024
* De la NUPES (« Nouvelle Union Populaire Économique et Sociale ») au NFG (« Nouveau Front de Gauche »), on a pu constater que rien de tout cela ne fut ou n’est franchement nouveau, ayant en fait pour seul objectif que de tromper les électeurs et de gagner quelques sièges…
** « Chassez le naturel, il revient au galop ». Nous sommes revenus au « régime des partis », comme l’a justement noté Jean Goychman dans son dernier article.
*** L’expression est de Michel Poniatowski, ministre de Valéry Giscard d’Estaing.
Bonjour Marc. Pour un esprit censé, il était entendu que ces « agglomérats » de partis faisant front contre le Rassemblement National ne tiendraient pas une fois installés dans le Palais Bourbon. Comme disait le Général de Gaulle , « on ne mélange pas les torchons et les serviettes ». Ce n’est peut être pas lui qui l’a dit mais c’est aussi ce que je pense. Et on voit ce que cela a donné : des élections comme un coup monté préparé d’avance (Jupiter en avaitdéjà parlé avec la Hyène au mois de mai dernier) ; la gauche prenant tous les sièges ; deux vice-présidentes LFI (là je me pose quand même la question du vote du RN ou de certains de ses députés) ; et la racaille au pouvoir. La garce de Yael réélue … comme si ce n’était pas déjà prévu ! Bref, cette Assemblée qui résulte de la soit-disant Révolution du petit peuple de 1789, l’assassinat de Louis XVI et de sa famille ; nous voilà revenus 235 ans en arrière. Or j’en suis toujours à me demander si la France passera le cap des 240 ans (une civilisation change à ce moment-là) en devenant musulmane ou bien si il y aura une guerre civile à laquelle je suis déjà prêt à participer malgré mon âge. On peut comparer ce qui se passe aujourd’hui en France avec l’excellent film « Le bon, la brute et les truands », sauf que nous n’avons pas encore vraiment trouvé « le bon ». Nous avons les brutes et les racailles ; nous avons les Black Blocks et nous avons toujours une justice à 2 vitesses : celle qui tient bien en laisse le peuple gaulois ; et puis l’autre ! Dieu ne pourrait-il pas intervenir un peu ? Je lui en fais la demande chaque soir ! Et la Vierge Marie protectrice de la France ? doit-on encore attendre ques les prophéties se réalisent jusqu’au bout cité par leurs auteurs ? Merci de m’avoir lu jusque-là. Bien cordialement.
Le général évoquait l’impossibilité de mélanger l’huile et le vinaigre !