La rumeur d’une candidature de Xavier Bertrand, « l’assureur », à la fonction de Premier Ministre a été diffusée, propagée et amplifiée par ses proches. Elle circule. Elle fait son chemin, et elle s’installe en arrière-plan de ces jeux olympiques de Paris, pendant qu’Emmanuel Macron, Gabriel Attal, Bruno le Maire, Gérald Darmanin et Amélie Oudéa Castéra « surfent » abusivement sur la pluie de médailles de nos athlètes en cherchant à triompher sur la gloire de leurs victoires et à emprunter leurs mérites.
Par ailleurs, l’enthousiasme autour de ces JO 2024 contraste puissamment avec la crise politique, de régime et institutionnelle. Car nos athlètes mettent en avant des valeurs sportives et olympiques que les Français ne retrouvent pas, bien au contraire, dans la lutte politique.
Le malaise politique reste donc entier.
La France enthousiaste du temps présent demeure en réalité profondément divisée et durablement fracturée. Ce n’est pas le « projet fédérateur » de l’organisation des jeux olympiques et les résultats, nombreux, de nos athlètes, qui vont régler le problème français sur le fond. La fierté de recevoir le monde à la maison contraste aussi avec une grandeur perdue, un déclin indéniable, une décadence indécente et une hyperviolence persistante.
Dans ces conditions, Xavier Bertrand peut-il être la solution et un recours incontournable ?
Je ne le crois pas.
Emmanuel Macron et Gabriel Attal, les grands perdants des deux derniers scrutins, européen et législatif, profitent des jeux olympiques pour gagner du temps afin de bâtir une majorité de « raison et de compromis » quand la France a besoin de solutions et de décisions radicales.
Là où il faut de la rupture, un pouvoir finissant entend imposer aux français la continuité du « en même temps ».
On ne peut pas continuer à gouverner ce pays sans rompre avec le laxisme judiciaire, avec l’immigration invasive, avec l’explosion de la violence associée (oui !), avec l’intensification de la poussée islamiste, des trafics, avec la désindustrialisation, avec l’amplification de la paupérisation des Français et avec les risques de guerre.
Comment la France peut-elle avoir des ingénieurs aussi brillants, des scientifiques aussi doués, des artisans aussi habiles, des commerçants aussi courageux, des patrons aussi entreprenants, des sportifs aussi valeureux, des forces de défense et de sécurité aussi efficaces et une classe politico-médiatique aussi lâche et médiocre ?
Si le critère de choix du futur Premier Ministre, c’est la capacité à rassembler et à unir une « majorité de raison » capable de trouver des compromis législatifs et de maintenir l’extrême gauche et la droite courageuse à distance du pouvoir, je crois que Xavier Bertrand n’y pourra rien faire.
Xavier Bertrand n’a d’abord fait reculer personne. Bien au contraire. Dans son département de l’Aisne, le Rassemblement national a encore progressé en gagnant 4 circonscriptions sur 5. C’est un fait politique et électoral, le RN a plus progressé dans les Hauts-de-France que partout ailleurs en France.
De plus, Xavier Bertrand n’a pas de légitimité nationale récente venant des urnes.
Rappelons qu’il avait quitté les Républicains au moment de la Direction du Parti par Laurent Wauquiez en faisant état de nombreuses divergences de fond avec lui, avant de revenir vers sa famille politique par intérêt.
Rappelons que les Républicains perdent toutes les élections depuis 2012 (5,41% aux législatives et 7,25% aux européennes) et qu’ils n’ont plus que 39 députés à l’Assemblée.
Soulignons aussi que Xavier Bertrand clive et qu’il a été largement battu sur les dernières primaires LR.
Ce que voudrait nous proposer une nouvelle fois Emmanuel Macron, c’est une coalition de perdants et une gouvernance des traîtres à la droite, de traîtres à la nation, de traîtres au peuple, de traîtres à la Patrie, de traîtres à la Constitution, de traîtres à notre souveraineté et à notre indépendance.
Le chef de l’État veut leurrer les électeurs français avec des traîtres.
Les Français n’ont pas voté sur les dernières législatives pour avoir Xavier Bertrand, qui ne pense qu’à trahir et à ses ambitions personnelles, à Matignon.
Le délitement français a gagné le pouvoir, nos institutions et la démocratie.
Tout ce que nous entendons sur Xavier Bertrand n’est en réalité que de la propagande dans le naufrage politique français. D’ailleurs, un de mes amis a coutume de dire que la propagande, c’est le contraire de l’artillerie, plus elle est lourde moins elle est efficace…
Olivier Patio
04/08/2024
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Il ne manquait plus que ce pitre.
Bonjour et merci Marc, j’approuve votre exposé car évidemment X.Bertrand manque de tout ce qu’il faut pour être un politique digne: il a tous les défauts des LR. Mais actuellement aucun homme politique n’a l’envergure de la fonction de 1er Ministre.
Ou plutôt, je n’en vois qu’un: Eric Zemmour. Je vais; peut être faire rire dans les chaumières, mais c’est le seul qui puisse raisonner la lavette et lui tenir tête grâce à son Savoir,son vécu, et des soubresauts d’alcôves.
Avec tous les postes de parlementaires cédé à la déchetterie NFP, l’absurdité continue aux dépens des français dopé aux JO… L’après viendra très vite et l’abime se rapproche…
Xavier Bertrand, comme Bruno Lemaire, n’ont aucune légitimité ni aucun projet politique. Rien n’empêcherait Macron de les nommer, l’un ou l’autre, à Matignon, mais ils n’auraient ni l’intelligence politique, ni le souffle, ni la moindre légitimité pour assurer l’improbable transition en cours.
Dans ce monde incertain et dangereux, Macron va devoir godiller au jour le jour jusqu’aux prochaines législatives « anticipées », au premier trimestre 2025.
Après l’échec aux européennes et la catastrophe des législatives, l’esprit de la constitution de 1958 impliquerait naturellement la démission du président de la république, qui a perdu toute légitimité.
Mais Macron se soucie-t’il vraiment des intérêts de la France ?
Chacun connait la réponse – évidente – à cette question !
Alors résumons : il est mauvais, il est perdant, c’est un traître et un lèche babouches.
Il a donc le CV idéal pour être nommé premier sinistre par le petit marquis.
Il va nous concocter un beau gouvernement de fiottes, de menteurs, d’anti-France, de mondialistes et de bons à rien (voire mauvais en tout) issus de la haute énarchie gluante.
Attendons …