LES CHAUFFARDS TUENT ! (Éric de Verdelhan)

« Le chauffeur est, de loin, la partie la plus dangereuse de l’automobile »
(Léo Campion)


Au fil des années, les Français se sont habitués à vivre dans un pays « mafieux »  qui subit 120 agressions au couteau par jour ; un narco-état où la consommation de cocaïne a décuplé en dix ans ; une nation dans laquelle  les flics ne peuvent pas intervenir dans ce qu’on appelle pudiquement « les territoires perdus de la République », des cités livrées aux bandes rivales où le refus d’obtempérer est devenu monnaie courante, des banlieues qui s’enflamment, dans tous les sens du terme, quand un jeune délinquant fugitif est abattu par la police. Les statistiques ethniques étant interdites, il serait malvenu de faire une corrélation entre l’immigration massive et l’augmentation de la délinquance.

Depuis que le centriste Bernard Stasi a décrété que l’immigration était « une chance pour la France », malheur à celui qui osera dire le contraire ! Il sera aussitôt catalogué à l’extrême-droite et marqué du sceau de l’infamie pour oser propager des idées « nauséabondes ». 

On est pourtant en droit de se demander pourquoi nos prisons sont pleines de trafiquants, de voyous et de criminels allogènes et/ou de Français issus de l’immigration (très majoritairement afro-maghrébine) ? Je suppose que c’est parce que nos flics et nos juges sont odieusement racistes ? Prétendre le contraire, même preuves à l’appui, peut vous valoir des poursuites pour « incitation à la haine raciale » alors que ce n’est jamais qu’un simple constat, un fait avéré, une évidence.  

Dans la France « créolisée » chère à Rachid Mélenchon, tuer par arme blanche est devenu le mode opératoire le plus fréquent. Ces dernières années, 29 à 30% des homicides sur notre sol ont été commis à l’aide d’un couteau (1). Depuis 2019, la totalité des actes terroristes ont été commis à l’aide d’une arme blanche et 58% des homicides sont liés aux rivalités entre bandes. Les agresseurs au couteau sont majoritairement des hommes (87% des cas) plutôt jeunes, et 63% sont connus de la justice. Ils sont souvent de nationalité étrangère (et la victime est également étrangère dans 65% des cas). D’après le dernier rapport de l’ « Observatoire National de la Délinquance », on dénombre 120 attaques au couteau par jour en France, soit 44 000 par an. Ce chiffre est colossal ! Et pour lutter contre ce qui est un véritable fléau, notre justice expérimente  depuis peu… l’amende forfaitaire : le port d’arme de catégorie D – les armes blanches – est passible de 500 € d’amende (400 € si le contrevenant paie tout de suite). En cas d’amende, les couteaux sont saisis. Par ailleurs, il n’est plus question d’aller au commissariat pour une garde à vue. Comme, généralement, le contrevenant est mineur, insolvable, sans travail, voire en situation irrégulière, l’amende est rarement payée.

Sans faire de racisme primaire, même si « Laguiole », « Nontron » et « Opinel » fabriquent de très bons couteaux bien français, il ne vous aura pas échappé que la manie détestable de suriner ses semblables implique rarement des Bretons, des Basques ou des Auvergnats. En revanche, en terre d’Islam ou chez les Manouches, le couteau est comme un prolongement  de la main, presque un outil de travail. Mais pour nos médias, un égorgement et une décapitation sont devenus une « blessure au cou ». Evitons de parler de ce qui pourrait traumatiser les « Gaulois » qui n’ont que trop tendance à stigmatiser les communautés étrangères et à les accuser de tous les maux, crimes et délits.

J’ai cherché sur internet et dans la presse le nombre de morts par arme blanche sur notre sol ces dernières années ; je ne l’ai pas trouvé. Tout est fait pour mettre la poussière sous le tapis.

Interrogé récemment par « le Figaro »,  le criminologue Alain Bauer, qui connaît bien le sujet, a répondu que « La batte de baseball ou la machette ont trouvé leur place dans les règlements de comptes ou les agressions, sans parler de l’usage de moins en moins maîtrisé par le grand banditisme de la kalachnikov… ». Ça, on le savait déjà, mais ça ne répond absolument pas à la question.

Retenons simplement que chaque année en France, la population d’une sous-préfecture – 40 000 personnes – se fait larder au couteau plus ou moins gravement et que beaucoup en meurent.   

Mais il est un autre sujet – grave ! – sur lequel tout est également fait pour noyer le poisson.

Cadre sup en assurance, jusqu’à mon départ en retraite, en 2010, je recevais les chiffres des accidents de la route émanant de la FFSA et du GEMA (2) et je constatais assez régulièrement que ces données – incontestables – ne correspondaient pas toujours aux chiffres « officiels » diffusés par les médias. Dans ce domaine comme dans tant d’autres, on nous raconte n’importe quoi.  

Nous savons que notre presse, majoritairement de gauche et/ou inféodée au pouvoir, n’est pas là pour nous informer mais pour nous intoxiquer, un peu comme « La Pravda » au temps de l’ex- URSS. Or, en matière d’accidents de la route, tout est fait pour culpabiliser et matraquer le « Gaulois » auquel on reproche d’aimer la bagnole et de rouler trop vite ; ce qui n’est pas toujours faux !

Mais venons-en à mon sujet du jour : 3 398 personnes sont décédées en 2023 sur les routes de France (3). 235 000 personnes ont été blessées, dont 16 000 gravement. Les décès concernent 1512 occupants de véhicules de tourisme, 706 usagers de deux-roues motorisés, 439 piétons, 221 cyclistes, 44 utilisateurs d’engins de déplacement personnel motorisé. La part de tués hommes est bien supérieure à la part de tués femmes, mais elle est très variable selon le mode de déplacement. Les hommes représentent 64% des tués piétons, 86% des tués à vélo, 92% des tués en deux-roues motorisés, 71% des tués en véhicule de tourisme, et 94% des tués en utilitaire ou en poids lourd. Ne me demandez pas le nombre de victimes LGBT+++ ; il n’y a pas encore de statistiques.

               Quelle est l’intérêt de cette litanie, me direz-vous ? Un peu de patience, j’y viens ! 

Chaque année en France, près de 8 000 personnes sont blessées, parfois lourdement, par des conducteurs dépourvus d’assurance (et 160 sont tués). Ce constat émane d’un rapport, en date du 25 juillet dernier, publié par  le « Fonds de Garantie des Victimes ». En 2023, le Fonds a indemnisé 7 687 victimes blessées par des conducteurs non-assurés. Il a également indemnisé les proches de 160 tués, une hausse de 2% en un an. 39% des victimes blessées prises en charge par le Fonds conservent des séquelles à vie. Le coût pour la collectivité atteint près de 140 millions d’€ en 2023, en hausse de 28% par rapport à 2022.  C’est inquiétant, dramatique, mais personne n’en parle !

Nous apprenons, par le même organisme, que sur les 80 000 conducteurs impliqués dans un accident corporel en 2022 (et ayant fait l’objet d’un procès-verbal par les forces de l’ordre), près de 4 200 n’avaient pas d’assurance, soit 5,2% d’entre eux. Ce chiffre est en constante progression depuis 2017. En cinq ans, il a augmenté de plus de 50%. Le « Fonds de Garantie des Victimes » note encore qu’en 2023, 77% de véhicules légers (voitures particulières principalement) sont impliqués dans les accidents provoqués par des gens qui roulent sans assurance. La part des deux-roues est plus limitée (8%) mais il y a, en revanche, une forte implication des « engins de déplacement personnels », tels que les trottinettes électriques ou les gyropodes, véhicules urbains qui font la joie des écolos-bobos et des « jeunes » de banlieues. Ils sont mis en cause dans 7% des accidents, en forte hausse de 68% en un an. Pour ces véhicules, l’assurance est pourtant obligatoire.

Les commentaires du « Fonds de Garantie des Victimes » sont d’une naïveté confondante, pour ne pas dire consternante ou carrément affligeante.

« Rouler sans assurance est un délit… En cas de manquement à cette obligation, le conducteur s’expose à une amende forfaitaire délictuelle d’un montant de 750 €, pouvant atteindre 3 750 € en cas de récidive, assortie de peines complémentaires. Des dizaines de milliers de conducteurs non assurés remboursent ainsi toute leur vie le Fonds parce qu’ils n’étaient pas assurés au moment de l’accident… ».

Encore faut-il qu’ils soient solvables et qu’ils ne soient pas retournés vivre au bled entretemps.

Le directeur du Fonds nous explique le défaut d’assurance par le fait qu’ « un certain nombre de jeunes ont fait l’impasse sur l’obligation d’assurance pour des raisons de budget, sans se rendre compte des risques qu’ils prennent ». Il ferait mieux de nous dire que beaucoup d’entre eux n’en ont « rien à cirer » car en fait ils ne risquent strictement rien, surtout s’ils sont mineurs.

Pour ma part, j’observe qu’à chaque refus d’obtempérer ou presque, le conducteur, souvent âgé de 16 ou 17 ans, roule sans permis (et pour cause !) dans un véhicule parfois volé. Il lui est, bien sûr, impossible de s’assurer (et il n’en a pas la moindre intention). Je note aussi que les « jeunes » qui font des rodéos – du « wheeling » sur la roue arrière – sur des motos sans plaque d’immatriculation qu’ils pilotent sans permis, donc sans assurance, sont rarement, là encore, des Normands, des Jurassiens ou des Provençaux . Idem pour les accidents de trottinettes électriques « gonflées »…

Pour aller jusqu’au bout d’un sujet aussi grave, il faudrait aussi parler du nombre de nullités de contrat d’assurance dû à la conduite sous l’emprise de stupéfiants. Un ex-collègue encore en activité me disait il y a quelques mois : « Ce métier devient catastrophique. Un « corpo » (4) sur cinq implique des gens sous stupéfiants, le plus souvent c’est de la cocaïne… ».

A la même époque, un vieil ami, ancien grand patron régional des Douanes me disait : « En quelques années le trafic de « coke » a été multiplié par dix. On ne saisit pas un dixième de ce qui passe. C’est devenu un business presque normal, tout le monde préfère fermer les yeux… ».

Il parait que la cocaïne s’est « démocratisée » ; elle n’est plus le Doliprane des gens du show-biz et des Bobos parisiens. Mais vous noterez, là encore, que les règlements de compte entre dealers impliquent rarement des Lorrains, des Vendéens ou des Landais.

On nous dit que ce qui se passe actuellement dans « la perfide Albion » marque l’échec du multiculturalisme. C’est une évidence, les Anglais récoltent ce qu’ils ont semé ! Mais les mêmes nous affirment que ça ne peut pas arriver en France car, chez nous, on favorise « l’intégration ». Mon œil !

De qui se moque-t-on  avec ce genre d’enfumage qui ne trompe personne?      

En juin 2023, je suis allé en Hongrie. Dans ce pays, on ne brûle pas les voitures, les agressions au couteau sont rarissimes,  et depuis dix ans, la simple consommation de drogue peut vous faire écoper jusqu’à deux ans de prison. Mais, chez Viktor Orbán, on ne se pose pas trop de questions existentielles sur le multiculturalisme à l’anglaise et l’intégration à la française. L’immigration extra-européenne y est quasiment nulle. Avouez qu’il faut être de la plus parfaite mauvaise foi pour associer immigration et délinquance. C’est d’ailleurs pour ça que j’évite de le faire.

Eric de Verdelhan.

9/8/2024

1) Selon une note confidentielle récente de la Direction Nationale de la Police Judiciaire (DNPJ).

2) FFSA = Fédération Française des Sociétés d’Assurance. GEMA = Groupement des Entreprises Mutuelles d’Assurance.

3) Soit 100 tués de moins qu’en 2022 (- 3,1 %) ce dont on ne peut que se réjouir !

4) Accident corporel dans notre jargon d’assureur.

 

 

FAIRE UN DON ?

Depuis sa création, pour rester libre et indépendant, Minurne fonctionne sans recettes publicitaires.
Si nos articles vous plaisent, vous pouvez nous aider en faisant un don de 5 €,10 € ou 20 € (ou plus, bien sûr) via Paypal.
Cliquez ci-dessous (paiement totalement sécurisé).

 

Laisser un commentaire

Votre commentaire sera publié apres contrôle.


*


Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

4 Commentaires

  1. Cher Eric,
    J’ai, moi aussi, effectué l’essentiel de ma carrière en gérant des sinistres automobile dits “graves”. On voit que vous connaissez bien le sujet et je partage (si j’ose dire), la totalité de vos observations.
    Une seule remarque. Quand je débutais dans le métier, je ne comprenais pas pourquoi des gens non assurés, non titulaires du permis, prenaient en plus des risques que le citoyen lambda évitait soigneusement. Exemple: Grand excès de vitesse, délit de fuite, alcool et drogue au volant, etc.. La réponse m’est vite apparue et là je rejoins une de vos remarques. Bon sang, mais c’est bien sûr! ces types se foutent totalement des autres, des lois et de la morale élémentaire. Quand on ne respecte pas un pays, ses lois et ses habitants, et qu’en plus on est délinquant, alors il n’y a plus de limite. Moralité, tant que nos gouvernants n’auront pas le courage le plus élémentaire pour endiguer ce fléau, le massacre des innocents continuera. Et le changement n’est pas pour demain.

  2. Monsieur de Verdelhan, n’ayant pas votre plume ni votre retenue (bien normale), permettez au grand-père que je suis d’associer délinquance et immigration. Ayant vécu en Algérie pendant 20 ans (mais je n’y suis pas né) et ayant participé à la guerre d’Algérie, je crois bien connaître les Migrants et savoir de quoi ils sont capables. Comme le fait d’égorger un 1er novembre 1954 un vcouple de jeunes normands venus simplement enseigner dans les Aurès et le bachaga qui avait voulu prendre leur défense. N’oublions pas que les événements d’Algérie ont commencé cette nbuit-là ! Quant à ce qui se passe sur le sol de notre Patrie actuellement, si les forces de l’ordre avaient justement les bons ordres le prolbème serait réglé rapidemùent. Qu’attend-on pour envoyer la Légion Etrangère (que je salue au passag) même si eux aussi sont des migrants quelque part), qu’attend-on donc pour les envoyer remettre de l’ordre dans ces quartiers où policiers, pompiers et autres médecins se font attaquer ? Il y aurait une guerre ? soit ! je suis pour. Il en va de la survie de nos enfants et de nos petits enfants. Il en va de la survie de la France. Il n’est jamais trop tard pour entreprendre une bonne action.

    • Ayant vécu au Maroc (où je suis née) pendant les années précédant l’indépendance, je me souviens que lorsque la Légion défilait, sans armes, après une série d’émeutes, le calme revenait. Le 20 août prochain, j’aurai une pensée pour les victimes des attentats de Casablanca, de Kourighba et de Oued Zem.vive la Légion !!!

  3. Juste avant Noël 2022 notre voiture a été percutée par l’arrière pas un 38 T dont le chauffeur distrait consultait son smartphone en prévision de sa prochaine livraison et n’avait pas vu la file de véhicules stoppés.
    Durant notre mise en sécurité rapide après le choc, le chauffeur a pris la fuite. Les gendarmes l’ont retrouvé grâce aux multiple caméras de l’endroit.
    Mon épouse a du subir quelques semaines de soins pour ses cervicales et je me suis retrouvé en neurochirurgie pour un traumatisme crânien qui m’a valu 18 mois de soins.
    Je dois saluer l’intervention extrêmement rapide et positive des gendarmes.
    Le chauffeur était simplement rentré à sa base et n’avait pas informé son patron de l’incident.
    Le temps passe et le procureur statue : pas de poursuites.
    Témoignage anonyme à propos du chauffeur : il a fuit car il avait sans doute fumé du cannabis et que le délit de fuite lui coûte moins cher qu’un contrôle positif. (Encore un témoin complotiste ?).
    Le temps passe encore, l’expert me déclare guéri et les assurances indemnisent.
    Dernier détail : le chauffeur est Malgache, employé dans une compagnie dont le patron est … Malgache et porte curieusement le même patronyme que le chauffeur. Tout va bien pour eux.
    Suis-je complotiste, raciste ou ras-le-bol-iste ? Ou les trois ?