« Mea culpa, mea culpa, mea maxima culpa. Ideo precor beatam Mariam semper Virginem, beatum Michaelem Archangelum, beatum Joannem Baptistam, sanctos apostolos Petrum et Paulum, omnes sanctos et te Pater, orare pro me ad Dominum Deum nostrum. »
(Confiteor).
Comme le Confiteor cite l’Archange Saint Michel, le saint patron des parachutistes, c’est bien volontiers que je fais amende honorable à la suite d’une erreur dans un de mes derniers articles. Cet article disait que « Footix » – le coq gaulois – était l’emblème de JO. Par retour de courrier, un vieil ami m’écrit : « … « Footix » est la mascotte de la Coupe du Monde de football de 1998 ! Celle des Jeux de Paris 2024 est la « Phryge » qui est un …bonnet phrygien !… ». Vieil ami en effet, car nous nous connaissons depuis plus d’un demi-siècle. Nous avons l’un et l’autre porté le béret rouge des « paras-colos », moi en amateur, lui en professionnel. Nous nous voyons rarement mais nous partageons les mêmes valeurs. Il se dit athée alors que je crois au Ciel, ce doit être notre seule divergence de vue (1) qui n’en est pas vraiment une car je préfère un athée convaincu à un catho de gauche, le premier ne se trompe pas de religion, le second est généralement un « parpaillot » qui s’ignore.
J’espère qu’on me pardonnera mon erreur, certes grossière, car elle ne fait que traduire mon manque d’appétence, mon peu d’intérêt voire mon mépris total pour les JO, pour le foot et pour la confusion des genres ; l’amalgame entre le fric-roi et le sport professionnel en général. De nos jours, nous sommes loin, très loin, de l’esprit de l’olympisme cher au baron Pierre de Coubertin qui prônait l’amateurisme et disait que « L’important n’est pas de gagner mais de participer ». Pour être franc, le sport – surtout le sport d’équipe – n’a jamais été ma tasse de thé. J’ai fait mienne la devise de ce vieil ivrogne de Winston Churchill (et de Philippe Bouvard) « No sport ! ». Mais j’ai beaucoup pratiqué les sports aériens : le parachutisme, le delta motorisé, l’ULM, le paramoteur et, surtout, le parapente(2). J’ai fait quelques compétitions mais je ne suis jamais monté sur un podium. Je l’ai tutoyé une fois, une seule fois, en finissant quatrième, ce qui prouve que j’étais, dans ce domaine comme dans tant d’autres, d’une honnête médiocrité. Mais je me flatte de ne jamais avoir touché un centime de mes activités sportives, même quand j’avais des responsabilités de dirigeants de club: président, moniteur ou directeur technique (3). Ces disciplines m’ont, en revanche, coûté beaucoup d’argent.
C’est dire que je n’ai que du mépris pour ces millionnaires du foot, souvent allogènes, venus s’enrichir chez nous. Ceux-là même qui nous donnent sans arrêt des leçons d’intégration et de « vivre ensemble » alors qu’ils sont, pour la plupart d’entre eux, des exilés fiscaux.
« Footix » était donc le symbole, en 1998, de cette France « bleu-blanc-beur » qu’on nous présentait comme idyllique car métissée, « créolisée » comme la souhaite Mélenchon ; une France ouverte à l’Europe, au monde mais surtout à l’Afrique, Noire ou du Nord. Depuis un quart de siècle, nous avons pu nous rendre compte que l’arrivée massive de migrants, légaux ou clandestins, n’a pas forcément été une bonne chose. Au fil des ans, le « sentiment d’insécurité » cher à Dupont-le Yéti n’a pas cessé de croître, étayé, il est vrai, par une kyrielle d’attentats terroristes rarement imputables à des «Souchiens », et par… 40 000 attaques au couteau par an. Il va sans dire qu’il ne faut pas faire d’amalgame, pas de corrélation hâtive, entre l’immigration massive (et incontrôlée) et la criminalité.
Que dire de ces JO et de leur mascotte ? Jouissances Oniriques pour les uns, Joutes Obscènes pour d’autres (dont je suis). Le gros David Douillet, aussitôt suivi par Bruno Le Maire, s’est indigné que l’on veuille fiscaliser les primes des athlètes – qui vont de 80 000 € pour une médaille d’or à 20 000 € pour le bronze – au motif qu’elles sont exceptionnelles et récompensent les meilleurs.
Viscéralement, presque génétiquement, de droite, je ne passe pas ma vie à regarder dans la gamelle de mon voisin, à jalouser la réussite des autres ou à faire la guerre aux gens riches. Mais je voudrais qu’on cesse de nous prendre pour des billes. Cadre du secteur privé en retraite, archétype de ces « classes moyennes » qu’on n’arrête pas de tondre et de paupériser, je suis soumis à l’impôt sur le revenu depuis très exactement 53 ans, sans discontinuer. Cet impôt est payé par moins de 50% des foyers français ce qui revient à dire que ceux qui y sont astreints sont considérés comme riches.
Je ne vois donc pas au nom de quelle équité, de quelle égalité devant l’impôt, les primes des athlètes des JO devraient être défiscalisées ? D’autant plus que mes revenus annuels sont loin du montant de la prime allouée pour une médaille d’or. Je note, au passage, que notre grand champion de natation, Léon Marchand, cinq fois médaillé aux JO vit…aux États-Unis, à Phoenix (Arizona).
Chaque jour ou presque, nous subissons des leçons de civisme, de morale et de citoyenneté par des sportifs, des acteurs, des gens du show-biz, exilés fiscaux : Yannick Noah, Omar Sy, etc… On en vient à se demander qui, à part nous, paie encore des impôts en France ? C’est honteux !
Quant à Douillet, je crois me souvenir que, quand il collectait des pièces jaunes avec la mère Chirac, il se déplaçait en Porsche. On ne joue pas dans la même cour. Enfin, soyons bon prince ; ce type aime le bon vin, et, il y a quelques années, il a déclenché une polémique en déclarant : « tous les hommes sont misogynes, sauf les tapettes… », il ne peut donc pas être foncièrement mauvais.
Bon, oublions le coq, cet animal stupide qui ne trouve grâce à mes yeux que quand il réveille les Bobos « néo-ruraux » venus acheter des datchas dans nos cambrouses et qui se plaignent ensuite du chant du coq, du son des cloches des églises ou de l’odeur du fumier. Qu’ils restent donc en ville !
Parlons du bonnet phrygien qui, lui, symbolise absolument tout ce que je déteste.
Au départ, c’est un bonnet d’origine anatolienne, plus précisément de Phrygie, d’où son nom. Mais il tire sa symbolique de liberté du « pileus » (chapeau en latin) qui coiffait autrefois les esclaves affranchis de l’Empire romain. Cette coiffe ridicule a été reprise en France au début de l’été 1790. Elle devient symbole de la Révolution française et de l’automne 1793 à juillet 1794 ; c’est donc la coiffure de la Terreur, cette époque criminelle, assassine, où le « rasoir national » marchait à plein régime et où la Convention ordonnait de « génocider » toute la population de la Vendée.
Dans le « Journal des Révolutions de Paris » (4), on voit un projet de cocarde où la nation est représentée, une main sur les tables de la Constitution et des Droits de l’Homme ; l’autre sur un faisceau couronné du bonnet phrygien, avec encore un médaillon de Louis XVI fleurdelisé.
Auguste Dupouy raconte que des soldats suisses du régiment de Châteauvieux, qui s’étaient révoltés à Nancy contre leurs officiers, avaient été envoyés au bagne de Brest. Leur grâce ayant été décidée en 1792 par l’Assemblée, ils revinrent à Paris coiffés du bonnet rouge des bagnards et furent reçus triomphalement par la population qui adopta ce bonnet comme emblème de la République.
Lors de la Fête de la Fédération, le 14 juillet 1790, Louis XVI accepta de planter l’arbre de la Liberté et de coiffer le bonnet phrygien. Le 20 juin 1792, la populace, qui avait investi les Tuileries, força Louis XVI à se couvrir du bonnet phrygien. Ce geste marquait la condamnation de la monarchie de droit divin. Le 21 janvier 1793, la tête du Roi basculait dans le panier du « rasoir national ».
Après l’abolition de l’aristocratie et de ses armes (ses blasons), les parvenus, les nouveaux riches républicains, adopteront le bonnet phrygien sur leurs panneaux de voitures. Jusqu’en 1792, on associa souvent, dans les municipalités, le bonnet phrygien aux fleurs de lys mais on l’y plaçait au-dessus, comme expression d’une souveraineté supérieure du peuple sur le Roi.
La généralisation du bonnet phrygien comme coiffure, date du milieu de l’année 1791. Le marquis de Villette, Franc-maçon acquis à la Révolution, écrira (5)
« Cette coiffure est la couronne civique de l’homme libre et du Français régénéré ».
Sa couleur rouge fut adoptée, contre l’opinion de Robespierre, comme « la plus vivace et la plus éclatante, celle de la vie… ». A une époque où on guillotinait à tour de bras les aristos, les prêtres et les « ennemis de la liberté », c’est plutôt cocasse.
Le général Kellermann publia, le 15 juillet 1792, un ordre du jour qui instituait le bonnet rouge comme un signe sacré, mais il interdisait son port à ceux qui n’y seraient pas autorisés.
On vit même, durant cette époque folle et meurtrière, des « prêtres-jureurs » célébrant la messe républicaine en bonnet rouge, dont l’évêque de Bourges, Pierre Anastase Torné.
Lors de l’ouverture de la séance du 22 septembre 1792 de la Convention, Billaud-Varenne décréta que
«…Le sceau national (représentera) une femme assise sur un faisceau d’armes, tenant à la main une pique surmontée du bonnet de la liberté. »
La pique assassine faisait partie du blason révolutionnaire. Elle devint inséparable du « bonnet de la Liberté ». Plus tard, la Convention décida que les galériens ne seraient plus coiffés du bonnet rouge, puisqu’il était l’insigne du civisme et de la Liberté. Un pouvoir criminel adoptait le bonnet des malfrats, c’était finalement assez logique !
En revanche, les républicaines révolutionnaires ne parviendront pas à l’imposer aux femmes. Elles avaient bien Olympe de Gouges mais il leur manquait sans doute une Lili-Marlène Schiappa, une Caroline de Naze ou une Sardine Trousseau. Olympe de Gouges, pionnière du féminisme, finira, elle aussi, sur le « rasoir national » le 3 novembre 1793. Ça calmera les féministes pour un certain temps.
La commune de Paris décidera, le 6 novembre 1793, que les morts seraient conduits à leur dernière demeure « précédés d’un commissaire décoré du bonnet rouge et de la cocarde ».
Après le 9 thermidor, une forte réaction s’éleva contre le bonnet rouge. On essaya de le faire disparaître, sans y parvenir. On s’en coiffait encore sous le Directoire, et le sceau du « Conseil des Cinq-Cents » le portait comme timbre officiel de l’État. Le bonnet survivra jusqu’au lendemain du 18 brumaire et aux débuts du Consulat, pour s’effacer complètement sous l’Empire. Napoléon n’aimait pas ce symbole de la Révolution et le fit provisoirement disparaître ; qu’il en soit remercié !
On essaya bien de remettre le bonnet phrygien à la mode après les révolutions de 1830, de 1848, et après le 4 septembre 1870, mais le peuple, qui n’y voyait qu’un souvenir des massacres de la Terreur, dédaigna cet emblème révolutionnaire. Après la défaite de 1870, des communards de Paris ont voulu une réapparition du bonnet rouge, notamment dans la revue « Le Père Duchesne ».
Pour « ses » jeux olympiques, ces joutes destinées à redorer son blason terni de monarque « ripoux-blicain », l’avorton présidentiel a choisi de remettre à l’honneur – ou plus exactement, en vogue car l’honneur n’a rien à voir là-dedans – le bonnet rouge de la honte et de l’infamie.
Comme devant la pyramide du Louvre, lors de la cérémonie de son élection en 2017, il a fait allégeance aux Loges maçonniques. C’est sa façon de cracher sur les 40 Rois qui ont fait la France.
Ce type est, décidément, un salopard qui voue une haine tenace à la France éternelle.
Je ne regarderais pas la cérémonie de clôture de ces JO parisiens, mais je gage qu’elle sera du même tonneau – obscène et dégradante – que l’immonde cérémonie d’ouverture.
Mais je sais d’ores et déjà que Macron reprendra quelques points dans les sondages.
« Panem et circenses », ça fonctionne hélas depuis la nuit des temps !
Eric de Verdelhan.
11/08/2024
1) Dominique Venner, qui est l’un de mes nombreux maîtres à penser, était athée, mais il avait un véritable attachement à notre culture judéo-chrétienne.
2) Que je pratique encore, hélas de moins en moins.
3) J’ai reçu trois hochets : les médailles de bronze, d’argent et d’or de la « Jeunesse et Sports ». J’en tirais une gloriole car, avant, on ne donnait pas la médaille d’or à n’importe qui, mais en y associant dorénavant « l’engagement associatif » c’est en train de changer. Décidément tout fout le camp !
4) Le « Journal des Révolutions de Paris » daté du 3au 10 octobre 1789.
5) Ecrit daté du 12 juillet 1791.
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Non, notre culture n’est pas judéo-chrétienne mais helléno-chrétienne !
Comme je vous comprends Monsieur de Verdelhan. Errare humanum est ! Perseverare diabolicum ! Je n’ai qu’entrevu ces J.O. chez mon fils (qui est un athée total alors que je sui un croyant) un soir où il avait allumé son poste de télé. Pour protéger leur petit fille de 2 ans et demi, pas de télévision allumée dans la maison ; elle a des jheux éducatifs et s’en tire très bien comme ça. Quant aux adultes, ils ne sont pas gonflés par toutes les c…… que nous racontent les journaleux à la botte d’un gouvernement qui n’existe plus. Mais, il y a encore un salopard qui se prend pour UJupiter et qui, en 15 jours de J.O., sns gouvernement, sans Assemblée, a signé près de 500 décrets dont certains enterrent simplement nombre de lycées et près de 4.000 écoles primaires ! Après, l’on s’étonne (enfin certains) que la France soit perdue à la 25è ou 26è ^place de l’éducation dans le monde …. derrière un nombre respectable de pays africains ! Les francs-maçons n’ont de cesse de détruire notre Patrie …. et Macron est bien là pour ça ! Par ailleurs où sont passés les 2,5 millions d’Euros qu’il a touchés en quittant Rotschild ? Personne ne semble s’inquiéter de cela (sauf toujours les mêmes, dont je fais partie). Alors, comme vous le dites si bien, le baron de Coubertin en relançant les J.O. s’est lourdement trompé : l’essentiel n’est pas de participer ; l’essentiel est de gagner. Mais pour cela, il nous faut un chef ! Et il nous faudrait un bon cvoup d’Etat ! Quand un chirurgien se trouve face à un cancer, il fauit tout pout éliminer cette nécrose ! Qu’attendent les Français, les vrais patriotes, pour sortir des bois car « les loups sont entrés dans Paris » et , si je ne me trompe pas, Reggiani doit se retourner dans sa tombe. Lui et bien d’autres qui avaient prédit ce qui va nous arriver ! Nous dépendons de la Russie pour le gaz, le pétrole ou encore le blé ; et on cherche des poux dans la tête de Poutine ! nous dépendons des USA pour certaines pièces de nos centrales nucléaires ; en fait la France n’existe plus ! le MUR de Berlin est tombé depuis longtemps mais celui qui empêche la France d’avancer est debout et plus solide que celui d’Hadrien. Comment faut-il faire pour que les Gaulois compprennent que nous sommes en train de mourir à petit feu ? D’autres attentats ? Les prophètes ont prévu nombre de faits exceptionnels qui doivent nous arriver après le 15 aout ….. Nous y serons dans 48 heures ! Les J.O. sont terminés ! Place aux Jeux de l’Enfer ! Macron s’y emploie !