Sabotage des gazoducs Nord Stream : Enfin un article de presse fouillé qui respire l’enquête et les investigations du #WallStreetjournal, bien loin de la pensée partisane de journalistes gagnés par les opérations politico-militaires d’influence et d’endoctrinement, ce qui est courant en temps de guerre.
Il était évident que l’Ukraine était un pays mouillé jusqu’au cou dans cette opération clandestine de sabotage. L’Ukraine était concernée par la décision et l’exécution, tandis que les occidentaux ne pouvaient pas l’ignorer du fait de leur dispositif important et permanent de recueil et de synthèse du renseignement dans la zone maritime concernée.
Comme pour le trafic aérien, il n’est plus possible aujourd’hui d’ignorer la nature des activités maritimes. Les pays membres de l’OTAN, par exemple, savent parfaitement quels sont les navires et embarcations qui ont pu transiter ou « faire des ronds dans l’eau » sur la zone de sabotage au moment des faits. Et quand on identifie un vecteur, on remonte immédiatement à son propriétaire.
Cette opération clandestine a eu des conséquences économiques et énergétiques gigantesques en Europe avec son effet de rupture.
Retenons que la première victime de cet acte de sabotage industriel et énergétique commandité et exécuté par le régime ukrainien est l’Allemagne qui reste sur le podium des États qui soutiennent le président Zelensky non réélu, sur le plan financier et militaire.
Une attaque d’une telle ampleur sur une infrastructure critique et stratégique pour l’UE aurait pu, en des temps plus sains, déclencher la clause de défense collective de l’OTAN… qui soutient massivement l’auteur de ce sabotage.
Nous avons dans cette affaire tous les leviers de l’hypocrisie géopolitique. Car nos dirigeants occidentaux peuvent évidemment feindre la surprise en « apprenant » que le Président ukrainien aurait approuvé et ordonné lui-même le sabotage de ces gazoducs contre l’avis de la CIA, informée de la planification de cette opération, et contre nos intérêts économiques et énergétiques.
Ayons une petite pensée pour tous les hypocrites qui continuent à financer le régime ukrainien, avec notre argent et sans notre avis, après ce grand coup de poignard dans le dos.
Petite pensée, aussi, à tous ceux, aveuglés par leur idéologie, qui désignaient la Russie comme responsable et coupable de ce sabotage. De mémoire, le commissaire anti fake news de l’UE, Thierry Breton, était au premier rang des accusateurs.
À la guerre, tous les coups sont permis. La seule chose qui compte, c’est la victoire. Nous ne sommes donc pas encore au bout de nos surprises.
Olivier Patio
15/08/2024
Nota : : Je souligne toutefois que le « plus haut niveau ukrainien », ça reste les États-Unis qui ont la main sur ce pays depuis l’implosion du bloc soviétique.
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