LE MORPION (Cédric de Valfrancisque)

(Poème inspiré par la chanson « le grand chêne » de Georges Brassens. C’est, en quelque sorte, une ode à ce jeune président qui gouverne le pays « comme un gland »…)

« Tout hussard qui n’est pas mort à trente ans est un jean-foutre »

(Général Antoine-Charles-Louis de Lasalle (1)).

« Un énarque, même au delà de trente ans, reste un jean-foutre »

(Anonyme).

Il naquit à Amiens, dans un milieu aisé,

C’était un gosse de riches, un enfant trop gâté.

Il était arrogant, prétentieux et hâbleur,

Narcissique autant que menteur.

Il eût pu, comme son père, devenir chirurgien,

Mais à la vérité, il n’était bon à rien.

Sinon à palabrer, parler pour ne rien dire,

Hors des fadaises ou des délires.

Il tomba amoureux de sa prof de français,

Une blonde couguar native du Touquet.

Et bien qu’il fût mineur, qu’elle eût trois fois son âge,

Il y perdit son pucelage.

Mais des gens malveillants (ou mal intentionnés)

Se répandent à l’envi, disant qu’il est pédé.

Si nous n’en savons rien : pourquoi à votre avis

Est-il entouré d’invertis ?

Pas vraiment soucieux de se mettre au boulot,

Il traina à la fac et fit de la philo,

Puis intégra l’ENA au sortir de Sciences-Po ;

Il avait tiré le gros lot !

Vaniteux comme un paon, par l’argent attiré,

Il décida alors de devenir banquier.

Dans ce milieu friqué, habitué à mentir,

Il avait tout pour réussir.

Et puis voilà qu’un jour, l’« élite » mondialisée

Eût l’idée saugrenue de mieux l’utiliser.

Pour détruire le pays, ils eurent l’impudence

De lui confier sa gouvernance.

Ils tiraient les ficelles de ce jeune pantin

De cette marionnette au faux air de gamin.

Celui-ci tout dévoué à ses maîtres-gourous  

A fichu la France à genoux.

Il a pris pour des cons, les gens qui l’ont élu.

D’un peuple trop naïf il a fait des cocus.

Il n’a favorisé que les minorités,

Les allogènes basanés.

En moins de sept années, il a tout démoli,

Créé la zizanie et ruiné le pays. 

Il voudrait déclarer la guerre à la Russie, 

Pour faire plaisir à Zob-ensky (2).

Ce type est fou à lier ; il faudrait qu’on l’enferme,

Qu’il arrête d’agir et surtout qu’il la ferme.

Il ne peut rien toucher sans le « bordéliser ».

Il prend ce pays pour son jouet !

Je me prends à rêver qu’un jour très prochain

Nous saurons, je l’espère, chasser ce galopin.

Pour que ce beau pays que l’on appelle France

Tire un trait sur la repentance.

Ce jour-là c’est certain, je lèverai mon verre :

Dire adieu au morveux ainsi qu’à sa rombière.

Qu’ils retournent à Amiens ou encore au Touquet.

De grâce, virons ce paltoquet !

Cédric de Valfrancisque.

27/08/2024

1) Antoine-Charles-Louis, comte de Lasalle, général de cavalerie d’Empire, est mort au combat lors de la bataille de Wagram le 6 juillet 1809. Il avait 34 ans.

2) Président de l’état mafieux d’Ukraine qui doit son surnom à sa capacité à jouer l’hymne de son pays avec ses attributs virils.

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2 Commentaires

  1. Beaucoup d’endormis…
    Comment mettre sous la tutelle de l’Ue et du Fmi, la France ? (Du moins ce qu’il en reste.)

    Pas de PM, pas de Gouv, pas de majorité et un budget 2025 à faire voter…

  2. Bonjour Monsieur de vALFRANCISQUE. Vous dites écrire une ” ode ” à l’adrese du Poudré de l’Elkysée. J’aurais préféré le mot “pamphlet” qui lui convient mieux à mon avis. Ceci dit, c’est toujours un grand bonheur de vous lire. Merci.