RÉFLEXIONS SUR LA POLITIQUE (Éric Zemmour)

Il est devenu un peu moins présent dans les médias, mais il n’a pas abandonné la lutte ! Éric Zemmour s’adresse à vous aujourd’hui pour tenter de clarifier ce qu’est devenue le mot jadis noble de “politique”. Politique qui s’est infiltrée partout, mais pas forcément – loin de là – pour le bien de la France et des Français.

Qu’est devenu aujourd’hui ce qui fut jadis, simplement et noblement, la “gestion de la cité” et qui imprime aujourd’hui avec violence sa manière de penser, de l’école à l’entreprise, en passant par le réseau familial, amical et professionnel ?

On aurait pu titrer cet article “de la Politique au Woke”…

Marc Le Stahler

 

 

 

90 % des Français pensent que les partis politiques n’ont aucune solution à proposer à nos problèmes, selon un récent sondage Odoxa.

C’est historique.

La caste politique a réussi l’exploit de mettre tout le monde d’accord… contre elle.

Vous aussi partagez sans doute ce constat : cette politique, plus personne ne lui fait confiance, plus personne ne la croit, plus personne ne l’admire.

Et pour cause ! Totalitaire, elle veut occuper nos esprits comme on occupe un pays. Pour elle, selon le slogan de 68 : « tout est politique ». Et quand tout est politique, il n’y a plus QUE la politique. Elle règle tout, ordonne tout, étouffe tout.

Elle prend en charge la vie de nos enfants. Dès le plus jeune âge, elle les endoctrine et bourre leur pauvre petit crâne. La politique les prend en main. Et elle ne les lâchera plus.

À l’université, ils devront se soumettre au politiquement correct et cacher leurs idées pour être reçus à leurs examens. 

Et ils n’en auront pas fini une fois entrés dans la vie professionnelle. Car depuis quelques années, l’entreprise a, elle aussi, été prise en main par la politique. Tous les grands groupes ont ratifié des chartes prônant la « diversité », « l’inclusion », le « vivre-ensemble »… 

Et aucun salarié, même le plus haut gradé, n’a intérêt à contester ces nouveaux dogmes.
Ou même simplement en plaisanter.
Les régimes totalitaires savent que l’humour est l’ultime arme du peuple et des dissidents !

La politique est devenue l’ennemie du peuple. Vous le savez, elle le cache d’ailleurs de moins en moins. Elle n’a même plus honte de nous mentir, de nous menacer, de nous punir, de nous censurer, de nous remplacer.

Car le problème de l’immigration, ce ne sont pas uniquement les immigrés.
Sans la politique, ils ne seraient pas entrés en France.
Sans la politique, il y aurait eu des frontières.
Sans la politique, le territoire français serait resté inviolable. 

Parce que, à part quelques gauchistes, tout le monde sait bien que les frontières sont indispensables. 

Oui, nous avons largement les moyens de nous défendre contre l’immigration, l’islam et la violence de jeunes musulmans.

Mais c’est la politique qui ne veut pas.
C’est la politique qui fait barrage.
C’est elle, l’ennemi. 

La politique – et elle seule – empêche aussi notre économie de respirer.

Aux Français qui travaillent, elle veut faire avaler toujours plus de réglementations, de lois, de taxes, d’impôts, de privations, de handicaps, d’humiliations, toujours plus de poisons anti-économiques.

Reconquête rejoint ces 90 % de Français qui refusent ce système du sol au plafond parce qu’ils ne veulent pas disparaître.
Dites le autour de vous : nous sommes là, avec eux, pour eux, et disons leur qu’avec nous, tout est possible !

Tout le monde sait que Reconquête n’est pas un parti comme les autres. Jeune. Ardent. Fervent. Mais aussi, sincère : nous sommes attachés à la vérité, nous sommes le parti qui ne supporte pas de taire la vérité, et qui n’acceptera jamais de mentir.

Reconquête a le devoir de dire ce qui est : immigration, économie, mais aussi culture, éducation, médecine, industrie, défense, médias… Partout, les partis sont aux commandes et imposent leur logique insensée.

Nous devons libérer les Français de la politique. Nous devons libérer la France de la politique.

Pour commencer, nous dépolitiserons les institutions. L’Etat n’a pas à être au service d’un parti, ni de plusieurs partis.
Nous chasserons de l’administration toutes les idées partisanes, ces idées folles qui déforment la vie française, qui la pervertissent, et qui font grandir la bureaucratie à l’infini, au point de broyer toute initiative privée.

Nous chasserons les idées woke qui mettent l’État au service de minorités extrémistes, qui mettent l’école au service des LGBT, qui mettent la loi et le droit au service des délires égalitaires.

Nous avons pour cela une arme formidable : les Parents Vigilants.
Cette association n’a pas d’équivalent en France. Elle est partout et elle est forte. Et elle se renforcera encore dans les semaines à venir, avec le lancement d’une grande enquête sur l’École. 

Nous chasserons également les idéologies écologistes qui mettent l’État au service de la décroissance, qui paralysent les agriculteurs à coups de normes absurdes.
Et nous dépolitiserons l’économie, le domaine où l’hystérie des partis, avides de réformes et de contre-réformes, toutes plus contraignantes les unes que les autres, font mal au quotidien à notre peuple. La dépolitisation est notre seule chance de survivre économiquement.

Nous allons dépolitiser le féminisme, dépolitiser les médias publics, dépolitiser la sexualité, dépolitiser l’humour.

Nous dépolitiserons l’idée de frontières, et les frontières seront de retour.
Nous dépolitiserons l’idée d’identité, et l’identité sera de retour.
Nous dépolitiserons la loi, et la loi sera de retour.
Nous dépolitiserons la France, et la France sera de retour.

Nous le ferons sur le terrain, particulièrement avec les maires. Dans les villages, le maire connaît ses administrés et les administrés connaissent leur maire, ils discutent de la réalité, de ce qu’il faut changer pour que les enfants traversent la route sans danger, ou pour que les personnes âgées soient aidées quand elles vont mal.

C’est pourquoi je vais lancer une grande consultation des maires, pour désigner les urgences des Français et formuler les solutions simples qui s’imposent. Nous allons les rencontrer et dire à la France ce qu’ils pensent.

La politique est une prison. Nous allons faire tomber cette Bastille. Et notre beau pays, quand il sortira de ce cachot, pourra être fier de nous.

Je sais que vous me soutenez dans le combat. Et je vous en remercie chaleureusement.
Mais j’ai aussi besoin de votre engagement, de votre adhésion ferme à Reconquête. 

Les 90 % de Français lucides ont besoin de voir se lever des courageux qui refusent la demi-mesure. Ils ont besoin d’exemples qui leur montrent par leur solide détermination qu’un avenir est possible pour la France. Ils ont besoin de vous.

Témoignez de votre engagement autour de vous. Votre exemple montrera la voie aux hésitants.

Invitez les à une rencontre près de chez vous. 

Invitez-les à adhérer en leur transférant ce message : ils pourront cliquer ici pour adhérer.

Grâce à vous et à tous les adhérents de Reconquête, nous répondrons à l’attente des Français.

Vive la France !

Éric Zemmour

10 septembre 2024

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4 Commentaires

  1. Et bien voilà, enfin un discours politique qui tienne la route, car ne nous trompons pas c’est bien la politique au sommet de l’Etat qui compte et nous n’avons pas de politiciens à la hauteur depuis des lustres. Le français s’endort comme d’hab., habitué à la valse des idées, de gauche de fausse droite des compromis, et rien ne change.
    Alors oui, votons R! revotons R! ayons du courage pour notre porte monnaie, nos enfants, notre dignité notre fierté notre culture notre religion et surtout surtout pour la France car c’est bien d’elle dont nous parlons et c’est elle qui est oubliée dans ce marasme hurlant de ces groupes politiques nauséabonds.

  2. Ce qui tue aussi la France, ce sont les idéologies, pour certaines complètement dépassées et pour d’autres fantasmagoriques, lunaires.
    La France a besoin de vrais gestionnaires, des leaders d’entreprise expérimentés, pas des politichiens qui n’ont jamais rien construit.
    Sur le fond, Mr Zemmour a raison. Mais quelque part, une certaine rigidité le dessert.

    • Vous avez parfaitement raison : la France a besoin de gestionnaires. C’était bien la vocation de l’ENA quand cette école a été créée après la guerre. Former des élites, non pas politiques, mais administratives, destinées à gérer l’Etat.
      Mais c’est devenu une machine à former (si mal) des futurs politiciens, par le biais des “stages” permettant aux futurs énarques de côtoyer des élus et de les rejoindre ensuite. Sans aucune connaissance des éléments fondamentaux de gestion. D’où la gabegie qui règne et qui s’amplifie.
      Il faut croire que le terme “gestion” est un gros mot pour les enarques.
      Et pourtant (je devrais écrire “en conséquence”), la France détient le triste record de la pression fiscale et de l’endettement !
      Il suffit de suivre les débats byzantins sur le “pouvoir d’achat”. Je vais écrire à nouveau ce que je répète à l’envi ici : le pouvoir d’achat est ce qui reste du salaire après les prélèvements obligatoires ! Ce qu’on appelle le “revenu disponible”. Mais les énarques savent ils seulement ce que c’est ?
      Il est inutile de chercher à l’améliorer du côté de l’entreprise ! Il suffit de réduire les impôts et taxes, et pour ce faire réduire le train de vie de l’Etat et notamment les dépenses inutiles, somptuaires, voire nuisibles.
      Il faut des contrôleurs de gestion dans chaque ministère, des vrais. Comme dans le privé. Qui font des coupes sombres dans les budgets inutiles et trop élevés ‘comme l’assistanat à l’immigration), tout en augmentant les budgets là où c’est nécessaire et urgent (la santé, notamment).
      Si Michel Barnier tombe sur ces lignes, qu’il s’en inspire, c’est le mieux qu’il puisse faire pour la France !