TAIS-TOI BERGOGLIO ! (Eric de Verdelhan)

(Lettre ouverte d’un catholique perplexe (1))

« Rejeter un migrant en difficulté, quelle que soit sa croyance religieuse, par peur de diluer une culture chrétienne, c’est déformer de manière grotesque à la fois le Christianisme et la culture.»

(Jorge Mario Bergoglio, dit « François 1er »)

              🔴 BERGOGLIO ATTAQUE LA FOI | "Toutes les religions sont des chemins vers  Dieu" - YouTube

 

Il y a quelques années, lors d’un voyage en Toscane, j’ai été choqué par le titre d’un canard local : « Stai zitto Bergoglio ! » ce qui veut dire « Tais-toi Bergoglio ! ». Il s’agissait du cri poussé par le président d’une Amicale de Paras italiens, lassé des prises de position du pape François en faveur de l’accueil des migrants. Choqué sur la forme – irrespectueuse pour s’adresser au successeur de Saint Pierre – mais pas sur le fond car ce dernier a dévoyé la parole du Christ pour en faire :

« Tu es Pierre, et sur cette pierre je bâtirai …une mosquée ».

 Voilà pourquoi, aujourd’hui je reprends cette invective à mon compte car je suis outré, irrité, scandalisé par les attaques de ce jésuite souverainement pontifiant qui ferait mieux de se comporter ENFIN en Souverain Pontife, en chef de l’Église Catholique qu’il est de son devoir de défendre.  

Or fin août, bouleversant son cycle de Catéchèses du mercredi, le pape François a renouvelé son plaidoyer, pour :

« élargir les voies d’accès sûres et légales pour les migrants… qui sont en train de traverser les mers et les déserts pour atteindre une terre où (ils) peuvent vivre en paix et en sécurité ».

 Puis il a remis ça mercredi 2 octobre, lors de son audience hebdomadaire au Vatican.

« Il faut le dire clairement : il y a ceux qui travaillent systématiquement par tous les moyens à repousser les migrants. Et cela, en toute conscience et responsabilité, est un péché grave »,

a-t-il déclaré.

« Certains déserts deviennent des cimetières de migrants… À l’ère des satellites et des drones, il y a des hommes, des femmes et des enfants migrants que personne ne doit voir. Seul Dieu les voit et entend leur cri »,

a-t-il ajouté pour émouvoir son auditoire (2).

Diantre, quand j’étais enfant, quand le bon vieux Catéchisme du concile de Trente n’avait pas été supplanté par la « Catéchèse », on m’a appris qu’il existait une hiérarchie des péchés. Le péché véniel,  défini ainsi dans le Catéchisme de Saint Pie X :

« Le péché véniel est une désobéissance à la loi de Dieu en matière légère, ou en matière grave, mais sans pleine advertance et sans consentement délibéré…Le péché non grave s’appelle véniel, c’est-à-dire pardonnable, parce qu’il n’enlève pas la grâce, et qu’on peut en obtenir le pardon par le repentir et les bonnes œuvres… ».

Puis le péché mortel qui est

« une désobéissance à la loi de Dieu en matière grave, commise avec pleine advertance et consentement délibéré… Le péché grave s’appelle mortel, parce qu’il prive l’âme de la grâce divine qui est sa vie, lui enlève les mérites et la capacité d’en acquérir de nouveaux, et la rend digne de la peine ou mort éternelle en enfer… ».

La notion même de gravité est définie dans l’évangile selon Saint Marc, quand Jésus-Christ évoque le Décalogue devant le Jeune homme riche. Saint Thomas d’Aquin, considérant le péché sous l’aspect de la peine qu’il entraîne, qualifie de mortel le péché qui, s’il n’est pas remis, nous conduit en enfer. Donc, puisque « Le péché grave s’appelle mortel » le fait de lutter contre l’invasion migratoire est, je suppose, un péché mortel ?

Encore un petit effort et Bergoglio va excommunier les Catholiques opposés à l’immigration comme le pape Pie XI a excommunié, le 29 décembre 1926, les adhérents de « l’Action française » de Charles Maurras, pour des mobiles purement politiques assez sordides (3).

Bergoglio, la bienséance voudrait que j’utilise le vousoiement pour m’adresser à toi, mais puisque, depuis Vatican II, les Cathos progressistes, à la remorque des Évangélistes, des Anglicans et des Francs-maçons, se permettent de tutoyer Dieu, pourquoi devrais-je vousoyer son vicaire ?

Il faudrait aussi que je t’appelle « Sa Sainteté François 1er », or, au risque de te décevoir, je ne vois pas la moindre once de sainteté dans ton comportement, tes envolées islamo-gauchistes et ton air, faussement bonasse, de parrain de la Mafia. Mes parents, que je vousoyais, m’ont appris jadis les bonnes matières (que j’ai un peu oubliées) et, entre autres, à respecter les gens… respectables.

Si je m’adresse à toi aujourd’hui, Bergoglio, c’est pour te dire ma colère de te voir détruire le Catholicisme au profit de l’Islam. Comme tu n’es pas un imbécile, tu le fais donc sciemment, et tu y mets d’ailleurs toute l’énergie de ton grand âge, mais dans quel but ? J’aimerais comprendre ?

La presse progressiste ne s’y trompe pas ; elle vante tes mérites. Quand tu es applaudi et félicité par Mélenchon et consorts, je me dis que « Rome n’est plus dans Rome » et je crains le pire. 

Au fil des années, on t’a entendu t’interroger sur le célibat des prêtres, la place des divorcés dans l’Église, puis celle des « gays », des « Trans », des « LGBT+++ ». Ensuite tu as demandé aux pays européens d’accueillir toujours plus de migrants (en majorité musulmans). A peine élu, tu as reçu au Vatican monseigneur Gaillot, ce prélat surnommé « le pape des gays » depuis qu’il a déclaré que « les homosexuels nous précèdent au Royaume des cieux ».  Or feu Gaillot, c’était un provocateur doublé d’une crapule stalinienne. « Porteur de valises » pendant la guerre d’Algérie, on le retrouvait dans presque toutes les manifs en faveur des clandestins et des « minorités » (raciales ou sexuelles). Ce voyou n’aurait plus eu sa place dans l’Église si cette dernière se préoccupait un peu moins des droits de l’homme et un peu plus de Dieu, du spirituel et du salut des âmes.    

A Pâques, on t’a vu à plusieurs reprises laver les pieds de douze …Musulmans.

Puis il y a eu l’affaire des Rohingyas : les Chrétiens sont persécutés pour leur foi – et toujours par l’Islam – dans une bonne trentaine de pays, et tu n’as rien trouvé de mieux à défendre que la minorité musulmane rohingya. Là aussi j’aimerais comprendre ? J’allais dire que j’y perds mon latin mais tu ne veux plus entendre parler du latin dans l’Église ; je crois que tu préfères… l’arabe ?

Depuis ton élection, nous vérifions chaque jour la véracité de l’adage chinois : « Le poisson pourrit par la tête ». L’Église Catholique est attaquée de toutes parts, et toi, tu en rajoutes à plaisir.

Ton encyclique « Fratelli Tutti » était une vraie déclaration de guerre à l’Occident chrétien.

On peut d’ailleurs en dire autant de tes déclarations en matière d’écologie, qui condamnent toujours les mêmes. Tu es bien capable de canoniser de son vivant la folledingueAucune description de photo disponible. Greta Thunberg, la Bernadette Soubirous de l’écologie, car, depuis ton accession au Trône de Saint Pierre, tu béatifies et tu canonises à tour de bras. Tu as souhaité qu’on accélère le procès en béatification de Don Hélder Câmara, cette canaille marxiste. À peine nommé évêque de Recife, Câmara devint un défenseur des droits de l’homme au Brésil et l’une des figures de la « théologie de la libération ». Toujours engagé à l’extrême-gauche, on le surnommait à juste titre l’« évêque rouge».

Tu critiques la déchristianisation de la France en omettant de reconnaître qu’elle le doit à la trahison de ses clercs. Le peuple de Dieu, les fidèles, la base, a souvent suivi de façon moutonnière, bêtement obéissante, un clergé prêt à faire allégeance aux Loges (quand il n’en faisait pas lui-même partie ?). Tout s’est accéléré avec Vatican II, concile qui va prôner l’œcuménisme, abandonner le rite tridentin et le latin – langue universelle de l’Église – provoquant une désertification des séminaires, des couvents et des églises. Quand l’ordre moral n’a plus été chrétien, quand la tolérance et la permissivité ont supplanté les contraintes imposées par le Décalogue, les idéaux débattus en Loges maçonniques sont arrivés au Parlement : ainsi de la « loi Veil », en 1975, autorisant l’IVG. 

Le PACS et le « mariage gay », n’ont pas suscité beaucoup d’émoi dans l’épiscopat français qui aura été…suiveur, mais de loin. Et toi, Bergoglio, tu viens de reconnaître le PACS.

Le massacre des Chrétiens d’Orient par l’Islam intégriste ne provoque pas ou peu de prises de position de nos évêques et toi, d’habitude si loquace, tu ne dis rien mais tu as osé écrire :

« Nous pouvons affirmer que chaque pays est également celui de l’étranger, étant donné que les ressources d’un territoire ne doivent pas être niées à une personne dans le besoin venue d’ailleurs » ?

Dans ton dernier livre, intitulé en français « Un temps pour changer », tu déclares :

« Il est inacceptable de décourager l’immigration en laissant des centaines de migrants mourir lors de traversées maritimes périlleuses ou de périples dans le désert ». Dois-je te rappeler que SS Jean-Paul II glorifiait encore, il y a quelques années, la France en tant que « fille aînée de l’Église » ? 

Tes envolées affichent un mépris total pour notre vieille Europe qui a pourtant donné tant de saints depuis 2000 ans.

Tu encourages les Africains à se déraciner, avec les drames humains qui en découlent. Or tu sais que jamais aucun de nos textes sacrés n’a encouragé des populations à venir s’installer chez l’autre et à lui imposer ses lois. En revanche, Dieu a favorisé le retour chez lui du peuple d’Israël.

Tu sais aussi que l’encyclique « Rerum novarum » qualifiait de « malsains » les déplacements de population. Et que le Catéchisme précise (en son paragraphe 2241), que

« L’immigré est tenu de respecter avec reconnaissance le patrimoine matériel et spirituel de son pays d’accueil, …/… D’obéir à ses lois et de contribuer à ses charges ».

Mais, comme Soros, Attali, DSK, Ursula von der Leyen ou Macron, tu ne te trompes pas d’adversaire. Pour toi comme pour eux, l’ennemi de la Chrétienté ce n’est pas le migrant, c’est…le Nationalisme. Dans ton bouquin, tu as écrit :

« Un des fantasmes du Nationalisme dans les pays à majorité chrétienne est de défendre la « civilisation chrétienne » contre des ennemis supposés, qu’il s’agisse de l’islam, des juifs, de l’Union européenne ou des Nations Unies. Cette défense fait appel à ceux qui, souvent, ne sont plus religieux mais qui considèrent l’héritage de leur nation comme une sorte d’identité. Leurs craintes et leur perte d’identité ont augmenté alors que la fréquentation des églises a diminué ».

Charles Maurras parlait de « la grâce spécifique de l’homme blanc qui siège au sommet du système catholique ». Les temps ont changé hélas : l’homme blanc est devenu un militant rouge !

 En 1922, Maurice Barrès écrivait :

« Je sens, depuis des mois, que je glisse du Nationalisme au Catholicisme. C’est que le Nationalisme manque d’infini… ».

Depuis toujours, les Nationalistes – à quelques exceptions près – ont été déistes et/ou défenseurs de la religion catholique. Soit parce qu’elle correspondait à leur croyance, à leur foi, soit parce que le pays devait sa structuration morale ET mentale au respect plus ou moins rigoureux du Décalogue chrétien (4).

Je te rappelle ce que disait S.S. Pie X :

« Si le Catholicisme était ennemi de la Patrie, il ne serait pas une religion divine »,

ou encore S.S. Jean-Paul II :

« Protégez la culture de votre nation, protégez-là comme la prunelle de vos yeux ».

Mais, sur la désaffection des églises postconciliaires, tu n’as pas tort : Vatican II a vidé les églises de leurs ors et lustres pour les rendre tristes comme des temples protestants. Les prêtres ont cessé d’officier vers Dieu pour se tourner vers leurs ouilles, comme chez les Évangélistes américains. On a remplacé le grégorien par « Travadja la moukère » (5) ou d’autres chansonnettes débiles à la gloire de « Christ » qu’on s’autorise à tutoyer comme si c’était un copain de régiment ou un « pote » de bistrot. Les imbéciles qui ont permis ce délitement n’ont pas compris que l’œcuménisme religieux produit en gros les mêmes effets que le centrisme en politique : dans l’espoir de ratisser large, on a fabriqué une bouille-de-chat dont finalement plus personne ne veut.

 Depuis Vatican II, c’est par milliers qu’on compte les prêtres défroqués. Il reste à peine 15000 prêtres – souvent âgés – en France, et certains desservent une vingtaine de paroisses. Les Cathos de gauche, adeptes d’une religion plus permissive et d’une liturgie simpliste, suggèrent qu’on ordonne des femmes et/ou des hommes mariés pour pallier le manque de vocation. Je leur fais remarquer, humblement, que ce fonctionnement existe depuis cinq siècles, depuis Calvin et Luther : ça s’appelle le Protestantisme. Or, pendant des siècles, l’Église catholique a été forte parce qu’elle fonctionnait sur un triptyque qui a fait ses preuves : un homme (un Dieu fait homme), un idéal (la vie éternelle), une doctrine (le Nouveau Testament). Elle est encore solide dans les pays où elle est quasiment une religion d’État (Pologne, Hongrie etc…). Chez nous, la pratique religieuse (catholique) représente…3% de la population et l’Islam est devenu la première religion pratiquée du pays. Et oui, Bergoglio, depuis toujours les peuples adhèrent aux religions fortes. Ta croyance « œcuménique », laxiste, fourre-tout, dans laquelle on accepte et on pardonne tout, où la pénitence est facultative, où l’enfer n’existe plus, les gens n’en veulent plus. Ce n’est pas un avis, c’est un (triste) constat !

Charles Baudelaire a écrit : « Il n’existe que trois êtres respectables : le prêtre, le guerrier, le poète ». Les poètes ont disparu, les guerriers sont fatigués et les prêtres sont accusés de pédophilie.

Bergoglio, l’heure est gravissime pour le Catholicisme, et ton rôle de Chef de l’Église est de le défendre. Prendras-tu – enfin ! – conscience de tes devoirs ? Chateaubriand disait déjà en son temps : « Chassez la Chrétienté et vous aurez l’Islam ».  Nous y sommes, enfin… presque !

Eric de Verdelhan

06/10/2024

/1) Ce sous-titre est un clin d’œil à la « Lettre ouverte aux Catholiques perplexes » de Monseigneur Marcel Lefebvre. Albin Michel ; 1985. Livre dont je recommande vivement la lecture.

2) Source : « Europe 1 ».

3) Ou, plus exactement, pour complaire aux Loges maçonniques qui voulaient imposer la laïcité.

4) C’est le Décalogue chrétien qui a servi de trame à notre Code Civil.

5) « Travadja la moukère » est une chanson paillarde des soldats français en Algérie au  début du 20ème siècle. Le titre en est parfois orthographié « Trabadja ou Ravadja la mouquère ».

 

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8 Commentaires

  1. 5/4 Où donc le pape encouragerait-il les Africains à se déraciner ???

    Ne pas oublier non plus que le pape ne parle pas en chef politique. Nous avons à comprendre de manière adéquate ses propos, à trier ce qui est de l’ordre du temporel et de l’ordre de la doctrine, et à agir en fonction des contingences.

    Citer Maurras, etc. … ça ne sert à rien. Il vaudrait mieux rappeler des sentences que tout le monde peut plus facilement accueillir.

    Le portrait fait de l’Eglise actuelle est malhonnête. Vous ne convaincrez pas en relayant des caricatures. De plus, l’Eglise est universelle, pas européenne.

    « depuis toujours, les peuples adhèrent aux religions fortes »… c’est idiot et faux. Le christianisme s’est répandu sans être une religion d’état, c’était celle de l’amour et du martyre. Relisez les Evangiles, notre religion n’est pas celle de l’épée. L’auteur ici a plus une mentalité d’islamiste que de chrétien.

  2. 4/4 L’auteur cite des propos du pape… sans prendre soin de les accueillir avec bienveillance qui leur est due, ce qui n’interdit pas le discernement… mais au contraire validerait celui-ci.
    « les ressources d’un territoire ne doivent pas être niées à une personne dans le besoin »: rien de nouveau sous le soleil, Saint Jacques disait déjà cela.
    Ici, il convient simplement d’analyser ce qu’est être dans le besoin, etc.
    De même, pour « inacceptable de décourager l’immigration en laissant… mourir ». Il y a évidemment d’autres manières de décourager l’immigration que de laisser mourir des gens. Et être la fille aînée de l’Eglise n’est pas en contradiction avec le fait de défendre ses frontières tout en se mobilisant pour traiter correctement et humainement ces problèmes d’immigration massive. L’invasion de hordes musulmanes peut être vue comme un pari d’évangélisation à mener. On peut regretter que nos pasteurs n’en prennent apparemment pas encore conscience.

  3. 3/4 Je ne suis pas choqué que le pape lave les pieds de musulmans. L’islam est en perte de vitesse dans de nombreux pays islamiques (l’Iran a vu la fermeture de 50 000 mosquées sur 75 000), et l’attitude bienveillante des chrétiens (appelés à aimer leurs ennemis) y est pour quelque chose.

    Il n’y a plus d’occident chrétien depuis longtemps. L’auteur ici se berce d’illusions. L’occident s’est détourné de Dieu. Et, comme on le lit dans la Bible, divers maux s’abattent alors sur les pays qui rejettent Dieu. Tout au plus peut-on voir que le pape semble accompagner cette dynamique.
    Avec certains de ses défauts, certes.

    Ensuite, je lis ici les élucubrations classiques sur le dernier concile chargé de tous les maux… C’est tellement paresseux et simpliste.

    Il n’est pas non plus exact de prétendre que le pape ne dirait rien en faveur des chrétiens d’Orient. L’auteur du billet ici semble ne pas suivre l’actualité vaticane, ou alors ment sciemment.

  4. 2/4 Il me semble qu’il serait plus astucieux de disputer en se référant au catéchisme en vigueur actuellement, et pas à celui qui n’a plus cours.

    L’auteur du billet me semble mélanger certains niveaux, et tout fourrer dans un même sac. Ça rend moins sérieuse la critique.
    Le pape a posé la question du célibat sacerdotal, et a ensuite confirmé le choix de l’Eglise. Démarche pédagogique classique.
    Quant à la place des divorcés, des gays, etc.: ces gens sont des personnes humaines, il est logique de réfléchir à la manière de les accueillir. Idem quant aux musulmans. Il ne faut jamais oublier que Jésus est venu pour les malades, les pécheurs… Il le dit lui-même à diverses reprises.
    L’auteur du billet ici confond les personnes et les idéologies véhiculées ou les actes perpétrés. Le chrétien doit distinguer entre la personne et son péché, accueillir et aimer la personne, rejeter le péché.

  5. Il y a des choses intéressantes ici. Il est clair que notre pape actuel sort de son domaine de compétence, et que ses positions sur divers points d’ordre temporel sont pour le moins déroutantes… et elles n’engagent en fait que lui et ceux qui approuvent, mais elles n’obligent pas.

    Cependant, il y a aussi des choses discutables.
    Où est-ce indiqué que le rôle du pape serait de « défendre » l’Eglise Catholique?
    Si je lis les Evangiles, je découvre qu’à Pierre, Jésus dit « sur cette Pierre, je bâtirai mon Eglise », et, plus loin, « quand tu seras revenu, raffermis tes frères », ce qui est un peu différent d’une mission de défense. D’ailleurs, Jésus dit aussi « les portes de l’enfer ne tiendront pas contre elle » (l’Eglise). Il n’y a pas d’attitude de défense ici, mais une dynamique de combat.

    Que le pape rappelle qu’il faille accueillir le pauvre, c’est le moindre de ses jobs. Au politique ensuite de discerner correctement comment mettre en pratique.

  6. Superbe description de ce jésuite marxiste pourri et de ses ravages. J’ai beaucoup de chance d’être pas trop loin d’un Prieuré…