Monsieur Zelensky, président non réélu, donc sans légitimité démocratique, refait une nouvelle tournée européenne avant les prochaines élections pour la présidence américaine ce 5 novembre.
Il repasse notamment à Londres, aujourd’hui, puis à Berlin, à Paris pour y vendre son plan « pour la victoire » et pour recevoir de nouveaux chèques, avant, peut-être, une élection de Donald Trump. Il devrait également rencontrer le nouveau patron de l’OTAN, financée à 70% par les Etats-Unis, et le Pape (combien de divisions ?) à Rome.
Rappelons au locataire immature et en disgrâce du Palais de l’Elysée, aux membres du Gouvernement Barnier, à tous les députés et sénateurs, mais aussi aux Officiers généraux alignés, aux chercheurs partisans et aux experts des questions de défense, que des Français ont élu puis réélu Emmanuel Macron comme président de la République française.
– Rappelons à tous ces gens, qui nous regardent d’en haut, considérant que nous n’y comprenons rien en géopolitique et en économie de guerre, que les français n’ont pas élu Volodymyr Zelensky qui vient encore faire ses courses chez nous pour financer sa guerre à nos frais et sans notre avis.– Rappelons à tous ces gens que les français n’attendent pas du chef de l’Etat qu’il défende prioritairement les intérêts de l’Ukraine, ou de quelque autre pays étranger que ce soit, surtout quand, le même jour, notre gouvernement et notre Assemblée débattent de la nécessité de faire 60 milliards d’€uros d’économies.– Rappelons à tous ces gens que les français attendent que le président et le gouvernement Barnier défendent d’abord les intérêts de la France en faillite, des intérêts qui ne se situent pas du tout en Ukraine.– Rappelons à ces gens d’en haut qu’il ne faut surtout pas confondre l’intérêt national de la France avec le slogan volontairement trompeur de « la défense de l’Ukraine, c’est aussi notre sécurité ».– Rappelons à ces gens que l’OTAN a déjà son rideau de fer infranchissable sur son flanc est.– Rappelons enfin à tous ces gens, sur le plan moral, qu’il ne s’agit pas de critiquer « l’impérialisme chinois » quand l’UE et l’OTAN ne cessent de repousser leurs frontières géopolitiques plus à l’est, vers les frontières russes, depuis l’implosion du bloc soviétique.
Disons à tous ces gens que les temps ne sont plus à la signature de chèques et aux dépenses sans fins au profit de cette guerre qui n’est certainement pas celle des français.
Disons à tous ces boutefeux qu’ils doivent enfin se calmer face au coût exorbitant de cette guerre et au nombre élevé de morts qu’elle fait tous les jours depuis février 2022.
Faisons leur part de notre exaspération.
Vladimir Poutine n’est pas du tout Hitler. Il ne fait pas une guerre pour gagner de l’espace vital et pour exterminer des populations.
Non.
Depuis les déclarations de l’OTAN sur son sommet de Bucarest, en 2008, où l’alliance Atlantique s’engageait à intégrer l’Ukraine, pour achever l’endiguement de la Russie (déclaration en ligne), Vladimir Poutine fait une guerre contre la poussée et contre les avancées de l’OTAN vers ses frontières. Il fait la guerre que feraient certainement les américains s’ils étaient exposés au risque vital de l’endiguement.
Car, c’est un fait géopolitique accompli, la Russie est un pays encerclé par la plus grande alliance politico-militaire de tous les temps. C’est donc un pays frustré. Le peuple russe a été froidement humilié après l’implosion du bloc soviétique. Et Vladimir Poutine est un Ours blessé.
Il n’y a rien de plus dangereux qu’un pays encerclé et frustré aux portes de l’Union européenne.
Par conséquent, nous avons tous besoin de respirer, de renouer avec la sérénité, et de retrouver les conditions de la sécurité et de la stabilité en Europe.
Après la guerre, l’heure est au retour de la politique et de la diplomatie. Il faut donc travailler sur un cessez-le-feu sur la ligne de front. Il faut figer les positions sur une carte et organiser de toute urgence une conférence internationale « pour une paix durable et d’équilibre entre la Russie et l’Ukraine ».
Les hommes sont ce qu’est leur époque. Il faut rompre avec toutes les logiques de guerres qui nous entourent. Car le brave ne goûte jamais la mort qu’une fois. Combien de braves sont morts pour l’orgueil de nos dirigeants depuis février 2022 ?
Ce qui est étrange, c’est quand les peuples sont pour la paix, les gouvernements ne le sont pas. La paix avec un gourdin dans les mains, c’est à dire l’Ukraine dans l’OTAN, ce sera encore et toujours la guerre.
Le grand ennemi de la paix, c’est donc l’orgueil et les ambitions aveugles des hommes.
Ne devenons pas les esclaves de la guerre. Nous, peuple, avons le devoir de comprendre que l’on nous leurre, le devoir de briser les chaînes de la servitude de la guerre et le devoir de le dire.
Combattre pour la paix, c’est toujours de bonne guerre. La guerre, c’est l’histoire des hommes, tandis que la paix, c’est l’histoire des sages.
Si la paix c’est ce qui reste quand on a su se partager le gâteau, alors allons vers la paix à l’est de notre continent. Car pour faire la paix, il faut être au moins deux.
Olivier Patio
10/10/2024
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a rrêtons de fournir des armes et de l’argent à ce clown ! Nous n’avons rien à faire dans cette guerre et il se met l’argent dans ses poches. De plus, arrêtons dans le même temps de faire entrer des pays dans l’OTAN ! Ca n’est pas bon ! et ce n’est pas ce qui était voulu à sa création !
Ça va continuer longtemps ?