L’ASSASSINAT DE SAMUEL PATY
Il n’est pas dans nos habitudes de jouer les critiques. Mais l’excellent documentaire produit par C8 sur « Les derniers jours de Samuel Paty » coche toutes les cases de cette nouvelle guerre qui est menée EN et CONTRE la France par l’Islam conquérant. Car nous sommes en guerre, rappelons le au cas où certains ne l’auraient pas encore remarqué.
Ce film, plus documenté peut être qu’une enquête policière, a été conçu avec l’aide et les conseils de la sœur de Samuel Paty, à partir de son livre. On ne saurait que conseiller à tous les lecteurs de Minurne de visionner ce document en replay sur C8. La vérité est un peu différente de ce que les medias et réseaux sociaux ont communiqué à l’époque…
Tout commence avec le mensonge d’une gamine (Zohra, 13 ans à l’époque *) rapportant à ses parents l’intervention d’un professeur qui, par précaution, annonce à sa classe que son prochain cours « risque de choquer quelques élèves », et qu’ils peuvent sortir quelques minutes. Oui, oui, on en est là, en France !
A noter (c’est important) que Zohra va se faire l’écho d’un moment auquel, absente, elle n’a pas assisté !
Il semble que l’excès de précautions de Samuel Paty (on évoque alors, entre autres, les caricatures du Prophète dans Charlie Hebdo) n’ait pas été compris par une partie de la classe, ce qui en dit long, soit dit en passant, sur les capacités de compréhension de nos collégiens d’aujourd’hui.
Très vite, l’affaire éclate et se répand, agrémentée d’assertions mensongères ; la mayonnaise prend sur les réseaux sociaux ; la dramatisation se produit dès que des individus islamisés lancent des alertes du style « l’islam est en danger ! ». Le terme de « voyou » est employé contre Samuel Paty par des barbus tchétchènes prétendant parler au nom de l’islam. Personne ne cherche évidemment à vérifier l’origine et la véracité de l’affaire (si tant est qu’elle puisse être considérée comme délictuelle).
Quelques collègues du malheureux professeur semblent manifester eux-mêmes quelques réserves sur le cours de leur collègue (ce qui en dit long, là aussi, sur l’indépendance intellectuelle et les compétences du personnel enseignant, enfin, de ce qu’il est devenu – ne parlons même pas de l’esprit critique).
En peu de temps, la peur s’installe dans le collège (on apprend que Samuel Paty finira par se déplacer avec un marteau dans sa poche, craignant une agression). La directrice du collège semble même « lâcher » son collègue pour ne pas dire le mettre en accusation…
Prise en mains et soutenue par des agitateurs islamistes, l’affaire (toujours établie sur des fondements fragiles, erronés et rapportés par une gamine menteuse) prend de l’ampleur, mais reste sous-estimée par la DGSI qui suit tout çà de loin, sans trop s’inquiéter, sans doute influencée par les instructions officielles de l’administration : « pas de vagues ». Ben voyons…
Les réseaux « sociaux » s’en mêlent, avec leurs lots de baratin habituel, attisés par un pseudo imam ; la mosquée de Pantin, active en la matière, enregistre autour de 100 000 « followers » (pardon pour l’anglicisme).
On connait la suite. Ce qu’on sait moins, ce sont les résistances un peu partout en France, des chefs d’établissement à décider de nommer leur collège ou leur lycée du nom de Samuel Paty ou Dominique Bernard… Il parait que ça empêcherait peut-être les mutations des enseignants et inquiéterait les parents…
Je ne saurai conclure cet article sans remercier chaleureusement la sœur de Samuel Paty pour avoir eu le courage d’avoir rédigé ce livre, et à C8 d’avoir produit ce document, qui en disent long sur l’affaissement de la France…
Où sont les résistants ?
17 octobre 2024
Marc Le Stahler
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