A défaut de trouver les solutions à la délinquance, le pouvoir s’applique à la dissimuler et quand ça se voit trop, trouve des moyens de l’appeler autrement.
Ainsi la dialectique a évolué, toujours dans le même sens, celui qui permet de ne pas appeler un chat un chat. On se souvient des « sauvageons » de Chevènement, le chat n’était pas un chat, il était un « sauvage » manquant d’éducation certes, mais un « bon sauvage », selon le mythe de Michel de Montaigne ou de Aldous Huxley. Puis il y a eu le « déséquilibré », cet homme n’ayant pas toute sa raison et qui commet donc des attentats, terme dont la création remonte à la survenue d’attentats perpétrés au cri de Allah-Akbar. Et donc le chat est un « déséquilibré », mais toujours pas un chat. Tout le monde aura remarqué que les « déséquilibrés » ne sont jamais des chrétiens, des bouddhistes ou des agnostiques. Mais comme tout cela ne suffit décidément plus, mais qu’il faut à tout prix cacher le profils des « individus » systématiquement incriminés, un nouveau terme est en train de voir le jour : la « mexicanisation », comme si les habitués des crimes et délits étaient des Mexicains…
On mesure là, toute la difficulté qu’il peut y avoir à générer des termes permettant en permanence de cacher l’origine des fauteurs de troubles, qui se retrouvent Mexicains, mais toujours pas chats. Et d’obliger les pseudo-journalistes à les reprendre en boucle. Les maires idéologues des grandes métropoles régionales, Rennes, Lyon, Grenoble, Nantes, Bordeaux… toujours très écologistes et toujours très de gauche, ne peuvent décidément pas se résoudre à appeler un chat un chat, vu qu’ils ont, par le passé et même encore maintenant, de manière tout à fait inexplicable, encensé ces « chats » qui pillent, massacrent, tuent, cassent, incendient, violent, égorgent, dealent… et on en passe. Ils appellent le gouvernement à la rescousse, demandent des renforts de Police, tout en souhaitant que les policiers ne soient pas armés. Ils demandent des renforts, tout en minimisant leurs problèmes, jusqu’à un point où l’on finit par se demander pourquoi ils veulent des renforts de Police, puisque tout va bien, du moins, pas si mal que ça, tant qu’on ne nomme pas les « chats ».
Fort heureusement, tout le monde a compris, tout le monde sait et même tout le monde le dit, les « chats » sont des gens d’importation et même, d’une certaine importation, nous l’avons déjà dit, au RPF, il ne faut pas parler de l’Immigration, mais des immigrations et ne pas mélanger Portugais, Espagnols, Italiens, Polonais, Arméniens, Asiatiques et Arabo-Afro-Musulmans. Au RPF également, nous demandons à ce que la pratique de la statistique ethnique de la délinquance soit la règle. On se demande bien pourquoi la gauche n’en veut pas, elle permettrait pourtant de leur éviter de dire que cette immigration là est une richesse, puisque la statistique le montrerait sans qu’il soit besoin de discours. Mais non, elle n’en veut pas, ce qui veut dire, qu’elle sait pertinemment qu’elle a tort. Et quand LFI redit son projet de faire venir de millions d’Africains, Mélenchon ne peut plus sortir sans se faire huer, au point de frôler la nécessité d’exfiltration. Tout le monde n’en veut plus, l’Allemagne, les Etats-Unis, l’Italie, la Hongrie, l’Angleterre… mais non, la France continue à essayer de faire en sorte que ce qui crève les yeux ne se voie pas.
Et quelques maires de villes moyennes, confrontés à une nouvelle délinquance, de ces gens récemment accueillis, parfois à contre coeur dans leur commune, ont des velléités de tendre la note des dégâts de leur progéniture aux parents pénalement responsables. Effet de manche, ces parents là sont irresponsables tacitement, sont insolvables, parce que souvent ils ne travaillent pas, vivent des prestations sociales qui sont insaisissables. Et s’ils persistent, ces maires, ils vont avoir contre eux tout le système médiatico-politico-associatif largement subventionné, qui a l’air de trouver que le mieux serait que nos compatriotes acceptent de laisser tuer un quota des leurs, chaque année, sans rien dire, pour ne pas « alimenter la haine »… alors que c’est nous qui sommes haïs.
Au RPF, nous redisons nos propositions : réserver les prestations sociales aux seuls natifs, supprimer le droit du sol, instaurer des peines minimales qui consisteraient à supprimer les prestations sociales, supprimer automatiquement la double nationalité quand elle existe, plafonner les allocations familiales à trois enfants, ne pas reconnaître les épouses communautaires des foyers polygames comme des « mères isolées », faire pression sur les pays d’origine pour les obliger à reprendre leurs ressortissants, nous en avons largement les moyens. Ce sont là, quoi qu’on en dise, des propositions sages, puisque quelques intervenants n’hésitent pas à aller beaucoup plus loin, évoquant la défense militaire de nos frontières et la remigration par la force, actions qu’il ne faudra sans doute pas évacuer d’un revers de main, si la nation devait à un moment craindre pour son intégrité, nous n’en sommes hélas, plus très loin.
Pierre Duriot
04/11/2024
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Un sauvageon n’est pas un petit sauvage, mais un jeune arbre venu sans culture (Dictionnaire de l’Académie). C’est dans ce sens-là, celui d’absence de règles et de cadre culturel, que Chevènement, qui ne manque pas de vocabulaire contrairement aux politiciens actuels, l’avait employé