« C’est au pied du mur qu’on voit le maçon »
(Dicton populaire)
« C’est au pied du mur de la haine (et de l’hypocrisie) qu’on voit le franc-maçon »
(Dicton « populiste » et… tellement vrai !)
Frères du « Grand Orient de France » (et/ou autre obédience maçonnique), vous êtes garants, défenseurs acharnés, du strict respect de notre laïcité « ripoux-blicaine » si souvent bafouée. Aussi, je reconnais l’efficacité du travail de sape que vous menez contre le catholicisme depuis la Révolution ; vous êtes presque arrivés à vos fins : cette année, j’ai pu constater que, ni les mairies, ni les grands magasins (lesquels n’hésitent pas à ouvrir un rayon « halal ») n’ont osé installer une crèche de Noël. Le président de la République, toujours prompt à condamner le colonialisme français en Afrique, n’a pas souhaité un « Joyeux Noël » aux Français, quant à l’Imam Bergoglio dit François 1er, il y a belle lurette qu’il ne s’intéresse qu’aux musulmans, migrants et/ou clandestins de préférence.
Tout va donc pour le mieux aux pays des « droits-de-l’homme-sans-Dieu » !
Depuis la Révolution, le catholicisme est malmené en France. Il le doit à la haine des francs- maçons, imprégnés de l’esprit « des lumières » et qui ont tout fait pour le chasser d’une nation qui se voulait « La fille ainée de l’Église » (1). Ce n’est pas un hasard si notre pays a adopté comme devise « Liberté.Egalité.Fraternité. », devise de la franc-maçonnerie, avant d’imposer la Constitution civile du clergé, de confisquer les biens de l’Église et d’adorer la « déesse Raison ». (et accessoirement, de massacrer les prêtres réfractaires.) Mais la France doit aussi sa déchristianisation à la trahison de ses clercs. Le peuple de Dieu, les fidèles, la base, a suivi de façon moutonnière, bêtement obéissante, un clergé « progressiste » prêt à faire allégeance aux Loges (quand il n’en faisait pas lui-même partie ?).
Que les « saucissonneurs du Vendredi Saint » et les adorateurs du GADLU (Grand Architecte De L’Univers) s’attaquent à l’Église est, somme toute, de bonne guerre. Ce qui l’est moins c’est cette propension d’une partie de l’épiscopat français à scier la branche sur laquelle elle était assise.
Citons, juste pour mémoire (car la liste de cette destruction n’est, hélas, pas exhaustive !):
– « L’affaire des fiches » (1900-1904) initiée par le « Grand Orient de France » à l’initiative du général Louis André, ministre de la Guerre (2). J’ai souvent raconté ce scandale qui consistait à ficher les officiers catholiques pour freiner leur avancement au profit d’officiers laïcards et francs-maçons.
C’est pour cette raison que le début de la Grande Guerre a été catastrophique pour nos armées.
– Puis, à la même époque, l’hystérie laïcarde du « petit père Combes », ex-séminariste devenu franc-maçon fanatique. Dès son investiture, il ne cachait pas son désir d’ « assurer définitivement la victoire du laïcisme anticlérical sur le catholicisme ». Ainsi, en juillet 1902, des établissements scolaires catholiques – environ 3 000 – et des congrégations sont fermés : cette mesure instaure dans le pays un climat de guerre civile. Religieux et religieuses sont expulsés manu militari de France. Des milliers de religieux trouvent refuge dans des terres plus hospitalières : Belgique, Espagne, Royaume-Uni… Un peu plus tard, la fameuse loi de 1905 viendra apaiser les esprits.
– L’injuste condamnation de l’« Action Française » par Pie XI, le 25 décembre 1926 ou, plus exactement, l’interdiction faite, en 1927, aux adhérents de l’« Action Française », de recevoir les sacrements de l’Église. Dans un pays très catholique à l’époque, ce drame va déchirer des familles et troubler les consciences, mais il était voulu et parfaitement orchestré car, en dissociant le Trône de l’Autel, il interdisait toute possibilité d’un retour de la monarchie « de droit divin » en France. Cette condamnation sera levée par SS. Pie XII en 1939, mais le mal était fait et la blessure profonde.
– Ou le concile Vatican II, commencé sous Jean XXIII en 1962 et clôturé sous Paul VI en 1965, qui va prôner l’œcuménisme et abandonner le rite tridentin. Les cathos progressistes le considèrent comme « une ouverture au monde moderne et à la culture contemporaine, prenant en compte les progrès technologiques, l’émancipation des peuples et la sécularisation croissante ». Il mettait également en valeur, parait-il « l’originalité des églises locales et la diversité des cultures que le monolithisme romain avait fait perdre de vue ». Quel pathos verbeux, quel charabia !
Le résultat tangible de Vatican II aura été…la déchristianisation de la France (et de l’Europe).
L’abandon du Latin, langue universelle de l’Église, de la soutane pour les prêtres, et du faste liturgique ont contribué à vider les séminaires et les églises, et à faire de la religion catholique une sorte de protestantisme « soft » avec ses curés en clergyman, voire loqués comme des voyous (3). Quand les curés ont laissé tomber la soutane, feu mon père, qui était un sage et un visionnaire, avait coutume de dire « un soldat qui abandonne son uniforme est déjà un déserteur ». Il avait raison : depuis Vatican II, c’est par milliers qu’on compte les prêtres défroqués (pour se marier la plupart du temps). Les cathos de gauche, adeptes d’une religion permissive et d’une liturgie simpliste, suggèrent qu’on ordonne des femmes ou des hommes mariés pour pallier le manque de vocation. Et, à chaque fois, je leur fais gentiment remarquer que cela se pratique déjà, depuis Calvin et Luther : ça s’appelle le protestantisme. C’est éminemment respectable mais le protestantisme, pourtant bien plus laxiste et permissif que le catholicisme d’antan, ne se porte pas beaucoup mieux que lui…
Quand l’ordre moral n’a plus été chrétien, quand la tolérance et la permissivité ont supplanté les contraintes imposées par le décalogue chrétien, les idéaux maçonniques débattus en loges sont arrivés à l’Assemblée Nationale : ainsi de la « Loi Veil », en 1975, autorisant l’Interruption Volontaire de Grossesse (IVG). On s’autorisait à tuer l’« infans conceptus » ; l’« enfant à naître » qui a des droits depuis la plus haute antiquité mais que les féministes, au cri de « notre ventre nous appartient », condamnaient à mort. Depuis la loi Veil, à raison de 230 000 IVG par an, la France a tué plus d’innocents que la Shoah (4) ! Notre pays, qui a une sensibilité à fleur de peau, s’émeut du sort des bébés phoques, des baleines, des veaux, des porcs ou des volailles élevés en batterie mais pas du massacre légalisé de SES propres enfants. En 1981, la France abolissait la peine de mort sur pression de Badinter, ministre de la Justice de Mitterrand, et nous arrivions à cette aberration : en France, on n’a plus le droit de tuer que …des innocents. L’Occident chrétien s’est tiré une balle dans le pied !
Le PACS, le « mariage gay », ou la PMA n’ont pas suscité beaucoup d’émoi dans l’épiscopat français qui aura été, au mieux, suiveur… mais de loin. Le massacre des chrétiens d’Orient par l’islam intégriste ne provoque pas ou peu de prises de position courageuses de nos évêques. On peut en dire autant des actes blasphématoires imputables à une gauche haineuse : la « christianophobie » (même si je n’aime pas ce mot !) est à la mode et elle indigne rarement la hiérarchie catholique.
Chaque semaine, une église est vandalisée en France. Qui s’en émeut ? Les chiffres parlent pourtant d’eux-mêmes. Depuis 2018 (5) il y a plus de 1000 actes antichrétiens, chaque année, en France ; les actes antisémites remontent en flèche depuis l’attaque du 7 octobre 2023 contre Israël, baptisée « déluge d’Al-Aqsa » par le Hamas ; les actes antimusulmans sont de l’ordre d’une centaine.
Par veulerie, les prélats de l’Église ne dénoncent pas les attaques contre la religion catholique mais ils sont toujours prêts à monter au créneau et à s’indigner contre les « discriminations », à l’égard de l’Islam, des Roms, des clandestins, des minorités… Mais, il est vrai que, lorsque l’Islam est attaqué, ses imams déclenchent une Fatwa contre les profanateurs, les ligues antiracistes les poursuivent en justice et les politicards – de tous bords – s’offusquent qu’on ose « stigmatiser une communauté » (6).
La lente agonie de l’Église catholique a d’abord profité aux sectes – dans les années 70 – puis à l’islam intégriste car, aussi vrai qu’un clou chasse l’autre, une religion forte en chasse une autre.
« Détruisez la chrétienté et vous aurez l’islam » disait déjà Chateaubriand en son temps. Nous y sommes, enfin… presque ! Alors, frères-maçons, libres penseurs hystériques, laïcards forcenés, je ne vous reproche pas vos cris d’orfraie ou de vierge outragée à la seule évocation de la Sainte Famille dans la crèche. Vous êtes dans votre logique mortifère. En supprimant la magie de Noël – au profit du gros lard appelé « Père Noël » (7) – vous avez bousillé mes rêves de gosse. Mais après tout, il serait temps que je devienne adulte ! Soyons honnête, vous aurez été bien aidé par un épiscopat et un clergé « collabos ». En tuant le Trône et l’Autel, c’est la France qu’on contribue à détruire, et ceux qui s’inquiètent ou s’indignent de la montée de l’islam confondent la cause et ses effets.
C’est la République maçonnique qui a tué la France ; l’Islam, lui, ne fait qu’occuper un vide spirituel. Il est dans sa logique de conquête d’une terre mécréante, un pays de « Kouffar » (8).
Le pape Bergoglio, en bon jésuite, rêve de réconcilier les trois religions « du livre », les trois religions monothéistes que sont le judaïsme, l’islam et le catholicisme.
Mais il n’a pas compris que ce n’est pas en lavant les pieds de migrants syriens, en caressant les musulmans dans le sens du burnous ou en leur léchant les babouches qu’il parviendra à les rallier à sa cause. Un jour, peut-être, le Vatican sera une grande mosquée. Allez savoir ?
Mes lecteurs habituels vont (encore !) me dire que je radote. Ils auront raison ! Disons que la disparition des crèches de Noël dans l’espace public me rend morose. C’est la première année que je n’en vois nulle part. En Espagne, où je vais très souvent, il y en a partout et pourtant Dieu sait que, depuis la mort du « Caudillo », l’Espagne a viré aux mêmes « avancées sociétales », dérives amorales, mœurs dépravées et à la même social-« démo-crassie » que notre pauvre France.
Cet article n’est pas empreint de pessimisme. Chez nous, le courant catholique traditionaliste est en plein essor. Honni par Bergoglio, combattu par des prélats et des curaillons progressistes, cantonné souvent dans des chapelles discrètes, comme au temps des catacombes, ses séminaires, ses monastères et ses couvents refusent du monde. Il y a donc un espoir « cette petite flamme au bout du tunnel » comme disait Charles Peguy. Je me dis que la France éternelle en a peut-être assez de devenir la catin de l’islam, et qu’elle veut redevenir « la fille aînée de l’Église »…
Eric de Verdelhan.
29/12/2024
1) L’expression « France, fille aînée de l’Église » apparait plus tardivement : lors du « Discours sur la vocation de la nation française » prononcé le 14 février 1841 par le père dominicain Henri-Dominique Lacordaire dans la cathédrale Notre-Dame de Paris. Elle sera reprise ensuite par SS Pie XII et par SS Jean-Paul II.
2) Fichage à la fois politique ET religieux, réalisé par le « Grand Orient de France » à l’initiative du général André, ministre de la Guerre.
3) D’ailleurs, de nos jours, quand on voit quelqu’un habillé comme un voyou, c’est souvent… un flic ou un curé.
4) Depuis 1975, en s’en tenant aux chiffres officiels, on aura tué …10 millions de petits Français.
5) Je ne connais pas les chiffres antérieurs à 2018, mais ils devaient être du même ordre.
6) Souvenons-nous de l’attentat contre « Charlie Hebdo » qui fit descendre 3 millions de personnes dans les rues sous le slogan « Je suis Charlie ».
7) Ce gros bonhomme rigolard, aux couleurs de la « Coca-Cola Cie » nous a été imposé par les francs-maçons américains au début du XX° siècle. « Business is business ! »
8) Kouffar, en arabe : كفار, kuffār, mécréants au pluriel.
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Je suis toujours surpris de l’acharnement que mettent les « libres penseurs » à vouloir la destruction des crèches ? Qui a-t-il de plus pacifique qu’une crèche ?! Faut il que cette religion leur fasse peur pour qu’il en exigent la destruction ?Et s’ils en ont si peur, peut être bien que cette religion est dans le bon sens de l’Histoire et que eux sont dans l’erreur ? Dans ce cas on comprend mieux en effet, car devoir revoir ses prétentions, à priori et autres certitudes doit être pénible à assumer .
« Ce n’est pas un hasard si notre pays a adopté comme devise « Liberté.Egalité.Fraternité. », devise de la franc-maçonnerie, » Parions qu’ils envisagent de rajouter « Laïcité » quoique , avec la religion musulmane peut être s’abstiendront ils ?