Le tweet est honteux : au nom de quoi l’évocation des otages doit-elle s’accompagner de gages donnés aux islamistes?
La mort de civils est malheureuse mais il y a une différence entre les horreurs d’un pogrom, la razzia d’esclaves et les cadavres volés qui s’ensuivent et les conséquences d’un bombardement. Il y a une différence entre un crime contre l’humanité et la guerre qui en résulte. En tant qu’occidental, comment cet homme croit-il que les islamistes nous traiteront s’ils en ont un jour les moyens? Exactement comme les Juifs le 7 octobre.
Le signe égal tracé entre Israël et Gaza implique le refus de distinguer une démocratie imparfaite de l’équivalent de Daesh. Or posez-vous la question: à votre avis pour que vos enfants aient un avenir, vous préférez qui comme voisin? Israel ou Gaza?
Même le Hamas a expliqué qu’il ne savait pas où étaient la moitié des otages car la population les détenait. Il faut dire qu’ils l’ont complètement conditionnée et fanatisée.
C’est la même haine qui habite ce type de population que les islamistes et LFI veulent implanter en France. Ils ont déjà de jolis semis. D’où le discours sur l’intifada qui résonne dans les rues de Paris et les désignations de soutien au génocide pour entamer une liste de victimes à désigner au Jihad.
Ce tweet ridicule qui relativise tout est de la vile politicaillerie. Les otages méritaient de ne pas être mélangés à d’autres considérations. Ils sont le témoignage d’une barbarie qui est déjà accepté et non combattu par ceux sur qui elle peut s’abattre. Nous.
Décryptage:
1. Il n’y a pas de « calvaire injustifiable « pour d’autres que les esclaves Juifs razziés par les Gazaouis. Le Hamas et les Gazaouis (rappelons que la population civile a suivi les traces du Hamas pour violer et prendre des otages après les premiers massacres) ont commis un crime contre l’humanité en s’attaquant à des populations civiles sans défense parce qu’elles étaient juives. La guerre qui s’en est suivi est légitime et n’a pas été excessivement meurtrière au regard de la situation particulière et du nombre de civils tués dans d’autres conflits. Le terme de génocide est donc faux. Or le « calvaire injustifiable » est la façon hypocrite de donner des gages au discours sur le génocide.
2. Qu’il garde pour lui ses « pensées » hypocrites pour Ohad et Ofer dont il ne s’est jamais soucié. Si lui et ses petits camarades dirigeants avaient une once d’honneur et de sens de la souveraineté, ils auraient:
– réfuté le terme d’otages et parlé d’esclaves.
– supprime immédiatement toute aide aux Palestiniens et coupé les crédits de l’UNRWA
– réaffirmé leur soutien à Israël
– arrêté de reprendre le récit des islamistes: illegitimité d’Israel, fausses accusations d’occupation, fausses accusations de génocide, déshumanisation des Juifs
– combattu sur leur propre sol la lèpre islamiste et renvoyé à leur inhumanité les soutiens du Hamas dans les universités notamment
Enfin la dernière hypocrisie: la solution politique. A négocier avec qui? Les pays arabes ne sont pas capables de dénoncer le crime commis le 7 octobre et hurlent au génocide alors qu’ils savent que c’est faux pour satisfaire leurs habitants fanatisée. Les dirigeants sont probablement moins antisémites que la rue arabe, mais à la fin ils donnent des gages à cette haine car elle est culturelle et enracinée. Le Hamas, lui n’est pas détruit et en matière d’antisémitisme brut, l’Autorité palestinienne n’a rien à lui envier.
J’aurai aimé que pour une fois, notre président soit capable d’être aux côtés des otages. Cette incapacité à tenir une ligne claire de ceux qui se croient dans le camp du Bien et qui finissent par nourrir les pires totalitarisme (ici l’islamisme) explique que les peuples finissent par faire crédit à des Donald Trump dont le profil de sauveur n’est pourtant pas évident…
Céline Pina
16/01/2024
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S’il n’y avait pas de otages Israéliens dans Gaza, je ne serais pas contre l’usage de moyens de destruction massifs pour vitrifier ce nid de nazis mal soignés.