LE BILAN BIDON DE BIDEN (Olivier Patio)

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Mercredi soir, Joe Biden a présenté son bilan comme une réussite historique, admettant cependant que les bienfaits de ses réformes et que les résultats espérés ne se feront pas sentir immédiatement.
Rappelons qu’il avait été élu de justesse en 2020 pour réduire les nombreuses fractures américaines et pour « rassembler le pays ».
Joe Biden a prétendu avoir « planté les graines qui pousseront et fleuriront durant des décennies » avec son plan de sauvetage et d’investissements massifs de 2000 milliards de dollars dans les infrastructures, l’industrie, la manufacture et les énergies vertes.
Il s’est flatté d’avoir créé 17 millions d’emplois sur son seul mandat et ouvert l’accès aux soins de santé à davantage de bénéficiaires. Il a également affirmé avoir « renforcé l’OTAN », pris de l’avance sur la Chine et permis à l’Ukraine de « rester libre », sans pouvoir revendiquer une victoire sur la Russie.
Il a par ailleurs critiqué la dangereuse concentration du pouvoir dans les mains des ultra-riches », souligné « le risque » que représentent le « tech-industrial complex » et la désinformation pour la démocratie.
Le président sortant n’a surtout pas évoqué les raisons de son échec personnel, celui de Kamala Harris, malgré tous les obstacles judiciaires dressés devant Donald Trump, ainsi que celui du parti démocrate qui sort laminé de la dernière campagne malgré une récolte exceptionnelle de dons.
Biden a surtout été débordé par les guerres en Ukraine, au Proche Orient ainsi que par la remise en question de l’ordre mondial issu de la seconde guerre mondiale et la formation de nouvelles alliances autour de la Russie comme dans le BRICS.
Il a retiré unilatéralement et dans un chaos total les troupes américaines en Afghanistan. Sur la guerre en Ukraine, son mandat a été marqué par ses « tergiversations stratégiques » et le flou de ses buts de guerre. Le pogrom du 7 octobre 2023 en Israël et les frictions internationales qui ont suivi ont également fortement perturbé la politique étrangère américaine au Proche Orient.
En politique intérieure, il a dépensé de l’argent public « sans compter ». Il a perdu la Silicon Valley qui a confirmé son allégeance à Donald Trump. L’inflation s’est envolée, affectant durement le pouvoir d’achat des américains. L’affairisme judiciarisé de son fils, Hunter, coupable notamment d’évasion fiscale, aura entretenu durant quatre ans les multiples attaques des Républicains et entaché ses prétentions morales après son pardon présidentiel irrévocable.
Surtout, il a laissé se développer la plus grave de toutes les crises en laissant entrer aux Etats-Unis un nombre sans précédent de clandestins. C’est ce qui a plombé la campagne des démocrates. Trump a été servi sur un plateau pour défendre une grande politique de contrôle des frontières et de lutte contre l’immigration illégale.
Enfin, il a été candidat à sa propre succession après avoir promis d’exercer un seul mandat le temps de la réconciliation nationale. En dissimulant trop longtemps ses difficultés cognitives, tant aux médias qu’aux américains, en ayant perdu son débat devant Trump, en limitant strictement ses activités, toujours très contrôlées, et en obligeant les démocrates à changer de candidat dans l’urgence, en pleine campagne, Biden aura largement contribué à sceller la défaite de son camp politique.
La fin du mandat de Joe Biden n’aura donc été qu’une succession de naufrages qui ne lui auront apporté ni gains électoraux, ni bénéfices de popularité, ni chances raisonnables de succès.
Avec ses propres échecs, Joe Biden, jugé comme un vieillard inapte, frêle, absent, invisible, cherchant toujours ses mots, vaniteux et égoïste, aura donc lui-même contribué à la victoire incontestable de Donald Trump.
Joe Biden prétendait refermer définitivement la « parenthèse Trump » après sa victoire en 2020 et l’invasion du Capitole. Il aura finalement servi de pont pour le retour au pouvoir de son successeur en laissant derrière lui les ruines du wokisme d’Etat.
Il va donc remettre ce lundi 20 janvier le pouvoir à celui qu’il diabolisait en permanence au point de le considérer comme un « ennemi de la démocratie ».
Triste départ, à 82 ans, avec seulement 37% d’opinions favorables, soit le pire taux pour un président sortant.
Donald Trump va disposer à présent de pouvoirs étendus, d’une immunité présidentielle, d’un parti républicain acquis à sa cause, d’une majorité favorable au Congrès, tant au Sénat qu’à la Chambre des représentants, d’une Cour suprême dans la main de ses alliés et d’un entourage politique dévoué, patriote et courageux.
Il va s’empresser de défaire toute la politique wokiste de Biden, jusque dans les armées. Il a d’ailleurs prévu la signature d’une centaine de décrets dès sa nomination.
« Thanks, Joe » ! Good job ! Merci d’avoir favorisé le retour de Trump qui va avoir enfin le champ libre pour défendre des valeurs conservatrices et patriotes plutôt que progressistes et mondialistes !
Emmanuel Macron serait bien avisé de favoriser aussi l’arrivée au pouvoir d’un patriote.
Olivier Patio 
18/01/2025

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