Les actes de barbarie des terroristes du Hamas à l’encontre de leurs otages israéliens sont maintenant connus en détail. Les témoignages des premiers libérés confirment que le pire est avéré : mauvais traitements, viols, tortures psychologiques, auront été l’ordinaire du sort réservé à ces quelque cent trente infortunés, dont beaucoup en sont morts.
Le seul fait de prendre des otages pour tenter de faire plier un État est déjà une ignominie, héritée de la longue tradition des pirates barbaresques, toujours en vigueur à Alger. Au moins n’est-on pas obligé de les torturer. S’il s’agit de civils, c’est encore moins justifiable. Si, au surplus, on s’est emparé d’enfants en bas âge, dont un bébé de neuf mois, on n’est même plus digne de l’appartenance au règne animal.
Comme si tout cela ne suffisait pas, le mode de libération, au compte-gouttes, des malheureux à échanger contre un millier de criminels palestiniens, fait l’objet d’une mise en scène au sadisme étudié. D’abord il est impossible d’obtenir plus de quelques heures à l’avance l’identité des otages qui seront libérés. Accroître des mois d’angoisse chez les parents et proches, voilà un raffinement de spécialiste. Quant à remettre les otages libérés à la Croix rouge, par exemple, qui les transfèrerait aux autorités israéliennes en toute discrétion, vous n’y pensez pas ! Solidement encadrés par une escouade de terroristes masqués et vêtus de neuf, ils sont d’abord exhibés sur une estrade devant une petite foule de ces braves Gazaouis si maltraités et même « génocidés », n’est-ce pas, et qui se révèlent des geôliers des plus zélés…
Le tout se déroulant sur le territoire de Gaza, abandonné par Tsahal conformément aux accords conclus, l’opération doit donner l’impression qu’Israël a perdu la partie. Que le Hamas n’a pas été anéanti, comme le promettait Netanyahu, et qu’il sort de l’affaire à son avantage, quoique durement éprouvé. Est-ce totalement faux, d’ailleurs ? Si on en juge par la passivité des gouvernements des puissances que menace l’islam conquérant, l’indifférence, pour ne pas dire la complicité de l’ONU et des organisations humanitaires, on peut croire à une victoire des criminels. C’est ce que fête sans le moindre scrupule la lie de l’extrême gauche mélenchoniste.
Mais les Israéliens ne sont pas du genre à s’avouer vaincus. Le soir du 7 octobre 2023, j’écrivais ici que cette action terroriste se paierait très cher ; je ne risquais pas de me tromper. De même peut-on assurer que la suite est déjà programmée, au sein du gouvernement israélien, à l’état-major de Tsahal et à celui du Mossad.
Le Hamas ne disposera pas toujours d’otages avec lesquels monnayer sa survie. Pleurera bien qui pleurera le dernier.
Jean Pigeot
7 février 2025
AIDEZ MINURNE… FAITES UN DON !
Minurne fonctionne depuis sa création (en 2011) sans recettes publicitaires.
Si vous appréciez nos articles, vous pouvez nous aider par un don de 5 €,10 € ou 20 € (ou plus) via Paypal.
Cliquez ci-dessous (le paiement est totalement sécurisé).
Soyez le premier à commenter