UNE NOMINATION DE COMPLAISANCE (Yann Bizien)

La nomination de complaisance de Richard Ferrand au Conseil Constitutionnel est donc validée par les commissions des Lois du Sénat et de l’Assemblée nationale grâce à l’abstention des députés du Rassemblement national.

Un militant politique de la gauche et du centre est nommé président du Conseil Constitutionnel grâce aux laquais, aux valets et aux collaborateurs d’Emmanuel Macron dans une République des copains en état de putréfaction avancée.

Il suffisait d’une voix « contre » pour le priver de cette nomination voulue par le chef de l’État pour garantir sa survie politique.

Richard Ferrand, mis en Examen dans l’affaire des mutuelles de Bretagne, remplace un autre individu sali jadis par des affaires, Laurent Fabius.

L’État profond, celui qui empêche toute rupture politique dans ce pays, a donc de beaux jours devant lui jusqu’en 2034, grâce, notamment, à Marine le Pen et à ses députés.

De nombreux Français nourrissaient des doutes sur la volonté de rupture de Marine le Pen. Avec cette abstention des députés du groupe RN, ils obtiennent la certitude de la continuité de la censure, par le Conseil Constitutionnel, de toutes les dispositions des Lois pouvant mettre un terme à l’immigration et à ses conséquences désastreuses en France.

Un référendum sur l’immigration et le droit du sol ? N’y comptez plus.

On le sait, Richard Ferrand a été longtemps ouvert à la régularisation des clandestins, c’est-à-dire à la délivrance de la nationalité française à outrance.

Le Rassemblement national se « dévoile » aujourd’hui à la face de tous les Français. Obsédée par le souci de plaire au système qui l’a longtemps combattu, ainsi que par la volonté de se libérer de ses contraintes judiciaires, et d’un risque d’inéligibilité, Marine le Pen vient, au contraire, d’hypothéquer gravement ses chances de victoires à la présidentielle de 2027 après trois échecs consécutifs.

La Rassemblement national ne peut plus donner à personne des leçons de courage, de fermeté et de rupture. Il vient de trahir ses militants et ses électeurs. Ce Parti politique est désormais enclavé dans le camp de la dictature technocratique, de l’immobilisme et de la défiance.

Cette nomination ouvre également la voix à un possible troisième mandat d’Emmanuel Macron, le jour-même où le Conseil d’État confirme la censure et la disparition définitive de la chaîne C 8.

C’est une journée noire pour les Français et la liberté d’expression, une journée rose pour Emmanuel Macron et une journée rouge écarlate pour le Rassemblement national.

Richard Ferrand va donc rejoindre Véronique Malbec au Conseil Constitutionnel, c’est-à-dire celle qui a classé sans suite l’affaire des Mutuelles de Bretagne où il était mis en cause.

Qui peut croire dans son impartialité et dans sa neutralité quand le Conseil Constitutionnel examine des textes spécifiquement politiques ? Qui peut oser penser qu’il dispose d’une compétence rare, juridique et technique, pour ce poste ? Qui peut considérer que Richard Ferrand pourrait se prononcer de façon favorable en faveur d’une politique migratoire plus restrictive ?

Avec cette nomination, Emmanuel Macron fait entrer au Conseil Constitutionnel un obstacle majeur à toutes les réformes dont le pays a besoin de toute urgence. Cet obstacle, c’est celui du socialisme et du macronisme qui va rendre beaucoup plus difficiles une alternance et une politique vraiment de droite dans ce pays. Et c’est aussi celui d’un homme qui méprise la volonté du peuple.

Nos institutions reçoivent désormais des fichés S dans leurs hémicycles, des escrocs de gauche à la place des sages et des Ministres poursuivis en Justice dans les Palais de la République.

Avec cette nouvelle connivence révélatrice, nous atteignons l’apogée de la corruption dans l’État profond.

Le délitement de la France s’intensifie, s’accélère et s’étend petit à petit dans toute la République avec des conséquences très lourdes pour le destin de la France, pour notre quotidien et pour notre avenir. Et ce délitement s’accompagne de l’écœurement des électeurs, de la submersion migratoire, de l’ensauvagement et du surendettement du pays.

JD Vance avait donc raison à Munich. Notre classe politique ne nous écoute plus, ne nous comprend plus, décide contre notre volonté et contre les intérêts de la nation. Elle ne fait qu’assurer la survie de tout un système qui neutralise toute possibilité de changement.

Yann Bizien

20/02/2025

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