LES MAÎTRES CENSEURS VOIENT DES FASCISTES PARTOUT ! (Cédric de Valfrancisque)

« Qui veut noyer  son chien l’accuse de la rage »

(Molière « Les Femmes Savantes ») (1)

 

 

À 75 ans, j’ai une certaine habitude (et une certaine lassitude) des gesticulations politiques des gens qui veulent absolument être reconnus comme adhérents aux sacro-saintes « valeurs ripoux-blicaines ». Alors qu’ils ne sont pas des flèches, ils veulent tous faire partie de « l’arc républicain », une formule idiote qui n’a aucun sens, inventée par les suppôts du marquis Emmanuel de Morveux d’Enarque, l’apprenti-dictateur qui règne (pour quelques temps encore, hélas !) sur la Cellezécie.

Chez les élus du parti de Madame de Montretout, il y a l’obsession de devenir fréquentables, de se « dédiaboliser », de faire oublier celui qui a fondé leur parti, messire Jehan-Marie de La Trinité, beau soudard, fort en gueule et d’un indéniable courage. L’approche de chaque échéance électorale, dans un pays qui se voudrait le chantre de la « démo-crassie » et qui donne des leçons au monde entier, est toujours riche en vacheries, mensonges, faux scandales fabriqués de toutes pièces et coups tordus portés en dessous de la ceinture. Lesdits coups visant – comme à chaque fois – à diaboliser le camp de droite. Vous noterez que je n’emploie pas, sciemment, le terme d’extrême droite que je laisse aux journaleux et plumitifs qui, eux, sont très majoritairement de gauche (2). C’est  Jean-Pierre Stirbois, sauf erreur, qui disait que nous étions « un pays dirigé par deux gauches dont une se fait appeler la droite ». C’était fort bien vu car, depuis Giscard, le Verchuren de Chamalières, (cf photo à droite pour les plus jeunes !) la droite molle et le centre flou ont accepté toutes les « avancées sociétales » de la gauche. Ces gens-là partagent les mêmes idées, la même gamelle, et n’ont qu’un ennemi : le nationalisme sur lequel ils se font un devoir de tirer à boulet rouge en permanence.

Le camp conservateur, souverainiste, populiste, patriote… etc, devrait défendre ses valeurs et refuser les procès en sorcellerie intentés par les « maîtres-censeurs » (3). Il devrait ignorer les polémiques et les indignations feintes, sur jouées, qu’on fait mousser comme une mayonnaise. L’organisme gauchisant qui alimente la presse, l’AFP (4), s’est fait une spécialité de monter en épingle des faits anodins qui n’ont aucun intérêt. Et depuis quelques années, tous les scandales bien croustillants, bien crapoteux, bien salaces, sont révélés par « Merdia-Porc », un site carrément islamo-gauchisme. En ce moment, c’est le crétin des Pyrénées, le ventre mou Baille-Roux  qui en fait les frais, avec les affaires de pédophilie dans un pensionnat du Sud-Ouest. Avant lui Sarkozizi, le nabot sautillant, l’abbé Fillon et quelques autres ont été cloués au pilori par « Merdia-Porc ». On se croirait revenu au temps béni du regretté Joseph Staline, le « petit père des peuples », de Mao-Zédong, de Fidel Castro ou de Pol-Pot, tous de vrais démocrates ! 

Tout récemment, pour se faire bien voir, Madame de Montretout a contribué à faire élire au Conseil Constitutionnel Richard Fer-Blanc, ce franc-maçon affairiste, qui traine derrière lui quelques casseroles tintinnabulantes, et qui est un ami plus qu’intime du marquis de Morveux d’Enarque. Or on sait ce que le marquis doit aux « frères la gratouille » (5). On se souvient que, juste après son élection, le nouveau pharaon Toutenmakron (6), avec son regard d’halluciné, appelait les Cellezéceux « de tous degrés et grades » à le rejoindre, devant la pyramide du Louvre illuminée – symbolique maçonnique qui n’a échappé à personne –.

Aucune voix ne s’est élevée pour condamner le décorum surréaliste de cette cérémonie qui rappelait étrangement François de Latché déambulant une rose à la main dans le Panthéon en mai 1981. Certains avaient même pensé qu’il cherchait les toilettes !

Marine de Montretout, qui est très loin d’avoir la culture politique de son père, compense ses manques par une démagogie souvent racoleuse, avec l’espoir d’attirer à elle les électeurs de Rachid Méchankon. C’est assez puéril et, quoi qu’elle en pense, ça dessert son camp.

Hélas, trois fois hélas, Madame de Montretout a un disciple, le jeune Jordan Barre-toi-d’là. Ce garçon, avec son physique propret de gendre idéal, c’est « Pathé-Marconi, la Voix de son Maître » (en l’occurrence, de sa maitresse) ; il est prêt à tout pour se faire bien voir du système.

Sa dernière frasque en date mérite une médaille, celle de la soumission reptilienne : invité à Washington à l’occasion de la « Conservative Political Action Conference », il a annoncé l’annulation de son discours en raison, je cite, du « geste nazi » effectué quelques heures plus tôt à la tribune de cette conférence par un ancien conseiller du président des Yankees. Nous revoilà, encore et encore, aux « heures les plus sombres de notre histoire ». Ça ne s’arrêtera donc jamais ?

Depuis la guerre, il y a une culpabilisation perpétuelle de la droite nationale, assimilée au national-socialisme allemand ou au fascisme italien qui sont pourtant, de manière évidente, deux phénomènes de gauche ;  le fascisme est un avatar du socialisme ; pourquoi le nier ?

Rappelez-vous, il y a quelques années un dénommé Dieudonné M’Bala M’Bala provoquait un scandale national (et la colère du premier « sinistre » Manuel Valls (7)) car, dans son spectacle, il faisait une « quenelle ». Et des vieux militants droitiers comme moi découvraient que la « quenelle » était une sorte de salut fasciste à l’envers. Nous n’en avions jamais entendu parler ! Si les indignés, les scandalisés de tout poil, avaient un minimum de culture ils sauraient que ce qu’ils appellent salut fasciste est en fait le salut romain, exécuté bras tendu, avec la paume de la main dirigée vers le sol et les doigts serrés entre eux. Ce geste est d’ailleurs popularisé par le tableau de David « Le Serment des Horaces ». Mais les « maîtres-censeurs » ne s’arrêtent pas à ces temps lointains. Je peux comprendre que la gauche saute comme un cabri sur toutes les occasions pour attaquer le camp de droite. En revanche, je n’apprécie pas la veulerie et les bassesses visant à s’attirer les bonnes grâces de « l’arc républicain » car ça ne sert strictement à rien. Pour la gauche, qu’elle soit progressiste ou carrément islamo-gauchiste, notre camp est assimilable à la « Sturmabteilung » (de Sturm « tempête » ou « assaut » et Abteilung « détachement, section »), abrégée en SA, l’organisation paramilitaire des nazis. Terrible SA qui joua un rôle important dans l’accès au pouvoir d’Adolf Hitler en 1933. Pour un peu, ils reprocheraient à de nombreux élus du parti de Marine de Montretout d’avoir les mêmes penchants sexuels qu’Ernst Röhm, le chef des SA (8) et rêveraient d’une nouvelle « Nuit des Longs Couteaux » (9).

Le jeune Jordan Barre-toi-d’là n’a pas fait de longues études ; il est biberonné à la politique depuis l’enfance et je dois reconnaître que ça lui réussit plutôt bien, mais s’il avait un peu de culture, il saurait que ce que les ignares appellent « salut fasciste » vient précisément du  grand pays cité comme modèle de démocratie : les USA. 

Tout a commencé, en effet, dans les années 1890 avec le « Serment d’allégeance », rédigé par un pasteur socialiste, Francis J. Bellamy. Publié dans « Youth’s Companion », l’auteur livre des instructions précises quant à l’attitude à adopter pendant l’hymne national américain : placer la main droite sur le cœur puis, lorsque les mots « à mon drapeau » sont prononcés, tendre le bras droit vers l’avant, paume de la main vers le sol.  La publication de Bellamy intervenait dans un contexte où les États-Unis connaissent un flux migratoire important. Il voulait un geste d’intégration fort. Ce salut a donc été adopté pour favoriser le sentiment national… aux USA.

En 1892, le « Salut de Bellamy » sera appliqué dans les écoles pour la première fois à l’occasion de Columbus Day, commémoration de l’arrivée de Christophe Colomb au Nouveau Monde. Mais le salut romain, le bras levé, n’est pas resté l’apanage des patriotes américains. Dans les années 1930, Hitler et les fascistes italiens en font le symbole officiel de leurs partis. En 1942, Franklin Roosevelt décide de simplifier le salut en une main posée sur le cœur. Ce nouveau protocole de l’hymne national fait son entrée dans les textes de loi. D’après le titre 36 du Code des Lois américain, « tout citoyen est supposé se tenir debout tout au long de l’hymne, ôter son chapeau, faire face au drapeau et poser la main droite sur le cœur. » Donc si on ne veut pas entendre parler du salut romain, retenons que ce salut a été créé par un pasteur socialiste américain et que Franklin Delano Roosevelt, ce démocrate franc-maçon, aura été sans le savoir l’inventeur de la « quenelle ».
C’est à se taper sur les cuisses !

Je peux comprendre que les « maîtres-censeurs » s’indignent de voir quelques provocateurs  faire ce salut mais, de grâce, qu’ils arrêtent de nous bassiner avec la « peste brune ». Le nazisme est mort en 1945 à Nuremberg (10), le communisme, lui, sévit encore en Corée du Nord, à Cuba et dans plusieurs états africains, ça n’émeut personne. Nous avons encore chez nous quelques staliniens convaincus alors que le communisme a fait 150 millions de victimes dans le monde. Et puis, n’en déplaise au jeune Jordan Barre-toi-d’là, il me semble que le salafisme (et ses « idiots utiles » islamo-gauchistes) est plus dangereux pour notre civilisation qu’un salut romain lors d’une conférence. Tout ceci est une pantalonnade.

Marine de Montretout est aux portes du pouvoir mais si c’est pour faire la même politique que ses prédécesseurs, on peut craindre le pire !

Cédric de Valfrancisque

23/2/2025

1)- En fait  ce dicton du XVIII° siècle existait bien avant Molière.

2)- En 2002, ce n’est pas hier, une enquête du Monde – journal de gauche – nous apprenait que 92% des journalistes français se disaient de gauche ou « ayant une sensibilité de gauche », et croyez-moi, ça ne s’est pas arrangé depuis ; c’est de pire en pire.

3)- Ce terme est le titre d’un excellent livre d’Elisabeth Levy publié en 2004.

4)- On pourrait penser qu’AFP veut dire « Authentiques  Fils de Pute » mais non !

5)- L’expression, amusante, est de François de Latché, dit « Miteux ». Certains disent qu’il en était.

6)- Les égyptologues avertis vous diront que c’est le seul pharaon qui a épousé une momie.

7)- Celui dont les Catalans n’ont pas voulu (ce qui tendrait à prouver qu’ils sont plus lucides que nous) et qui nous est revenu, tel un boomerang, comme ministre des Outres-mers.

8)- Car ces gens  qui prétendent combattre l’homophobie ne tolèrent que les homos… de gauche.

9)- Nom donné à la série d’assassinats et d’arrestations ordonnés au sein de l’appareil dirigeant du parti nazi par Adolf Hitler, dans la nuit du 30 juin 1934, visant à liquider les SA au profit des SS.

10)- Procès qui a duré du 20 novembre 1945 au 1er  octobre 1946.

 

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