« Plusieurs militants et élus socialistes signent une contribution pour dénoncer et s’opposer au vote de la proposition du sénateur Savin visant à interdire « le port de signes religieux ostensibles […] pour la participation aux compétitions sportives organisées par les fédérations sportives et les associations affiliées ».
Le texte accuse la droite et le centre de faire dériver la laïcité vers une islamophobie institutionnelle. La même semaine, une autre contribution socialiste défend la GPA éthique. Il faut leur rappeler qu’exploiter le corps d’une femme ne sera jamais éthique.
Ces deux contributions illustrent la course en avant wokiste du Parti socialiste (PS), qui emboîte le pas multiculturaliste de La France insoumise (LFI), en contradiction avec son histoire.
Ces deux contributions ne sont pas féministes et ne sont pas de gauche. Et quelle manipulation de faire croire que seuls des élus de droite et d’extrême droite défendent cette mesure.
Ont-ils seulement entendu parler d’Annie Sugier qui porte ce combat comme féministe de gauche ?
La contribution socialiste contre l’interdiction du voile dans les compétitions sportives fait le lien entre la proposition de loi du sénateur Savin avec la mission flash sur les dérives communautaristes et islamistes dans le sport.
Les contributeurs ont raison sur un point : les sportives voilées ne sont pas spécialement radicalisées et encore moins susceptibles d’être dangereuses. Les élus, de droite et du Rassemblement national (RN) ont tort intellectuellement, politiquement et stratégiquement de lier l’interdiction du port du foulard islamique à la lutte contre l’entrisme islamiste.
Il faut le faire au nom de l’égale dignité entre les femmes et entre les hommes et les femmes. Ce débat a opposé les ministres Darmanin et Retailleau à leur collègue des Sports Marie Barsacq et à celle de l’Éducation nationale Élisabeth Born, qui refuse une loi d’interdiction générale pour lui préférer une gestion par les fédérations sportives.
Elle porte la vision naïve que partagent les auteurs de la contribution sur le sport qui émancipe et « empouvoire » les femmes voilées, ce qui revient toujours – et c’est cocasse – à reconnaître que le voile en lui-même est un enfermement qui fait de la femme un être second, enfermement que la pratique sportive compenserait.
Cela revient aussi à réduire la liberté à une simple puissance d’agir. Cela revient à accepter et à normaliser le fait de monnayer et conditionner cette liberté qui ne s’exerce qu’aux conditions du patriarcat islamique.
Cela nous vaut ce genre de paragraphe niais :
« Du côté́ des travaux sociologiques, le constat est unanime : si certaines femmes portent le voile, qui plus est dans un milieu propice à la radicalisation, le fait qu’elles viennent pratiquer un sport et qu’elle puisse, dans ce sport, porter leur voile est au contraire vecteur d’intégration et d’émancipation. »
Une liberté qui se fait aux conditions des hommes n’est pas féministe et n’est pas digne. La dictature iranienne concourt aux compétitions sportives internationales : en quoi cela a-t-il jamais aidé une seule femme iranienne ? Rappelons qu’elles ne se battent pas, ne se font pas enfermer, battre, violer pour obtenir que le port du voile ne soit plus obligatoire.
Elles le font pour dénoncer et mettre fin aux violences sexistes et sexuelles qu’il symbolise. Le voile enferme la femme dans la Sainte Trinité patriarcale qui exige des filles et des femmes qu’elles soient pudiques, discrètes et vierges. C’est cette trinité qu’il faut combattre plutôt que de la normaliser.
Plus indécent que cette contribution est le message publié le 18 mars sur le réseau social Bluesky par la députée écologiste de Paris Sandrine Rousseau, pastichant l’extraordinaire slogan des femmes iraniennes « Femme, vie, liberté » avec un affligeant : « Femme, sport, foulard ».
Ce genre de sortie fait de nos féministes et socialistes woke les complices objectifs du continuum de violences sexistes et sexuels que portent tous les patriarcats religieux, et l’islam n’en est pas miraculeusement exempté. Mais c’est la religion d’une importante population, la plus susceptible, avec les bobos, de voter pour eux.
Les auteurs de la contribution socialiste citent la Convention européenne des droits humains, ils ignorent sans doute que la Cour européenne des droits de l’homme a précisé, dans un arrêt, que le voile « était difficilement compatible avec une vision d’égalité entre les hommes et les femmes ».
Il faut interdire le port du voile dans les compétitions sportives, et à mon sens même lors des entraînements, parce qu’il faut décorréler le voile de l’identité ethnique et religieuse. Il est le choix conscient, consenti, mais pas éclairé, respectable, d’une pratique orthodoxe qui se banalise, s’étend, et discrédite toutes les femmes musulmanes non voilées.
Les femmes voilées ne sont pas dangereuses et ne sont pas des militantes islamistes. Mais elles cautionnent un système qui nuit à toutes les femmes du monde. On sait la pression induite par la présence de femmes voilées sur celles qui ne le sont pas.
S’il est possible de travailler, concourir dans une compétition en étant voilée, alors qu’est-ce qui retient les musulmanes de se voiler, sinon un manque de foi ou une volonté de « faire française » ? Voilà le chantage qui est fait à toutes les musulmanes de France. La loi protège en assumant, à la place des filles et des femmes, le refus de cette pratique sexiste.
La contribution s’achève avec cette classique référence au « mon corps, mon choix » :
« Laissons les femmes venir comme elles le souhaitent à l’entraînement, aux matchs, vêtues du tissu de leur choix. »
Cette pseudo-liberté de s’aliéner… Cet argument est mis en avant par ceux qui défendent la GPA, la prostitution et le voilement. Il ne s’agit pas d’un choix de tissu, mais de celui d’un modèle de société dans lequel les femmes n’auraient pas à faire plus que les hommes pour voir leur valeur reconnue. »
Fatiha Agag-Boudjahlat, Le Point, le site, le 09 avril 2025.
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Le PS ne se « wokise » pas, il est woke totalement et intégralement.
Il ne s’islamise pas il est islamisé totalement et intégralement.
Le PS ne pourrit pas il est la pourriture.
Les propos d’un socialiste, il faut s’en méfier comme la peste, car le socialisme n’est qu’un somnifère pour inoculer la peste rouge : le communisme.
Si les socialistes comprenaient l’économie, ils ne seraient pas socialistes.
Il y a trois sortes de gens, ceux qui savent compter et ceux qui ne savent pas compter. (Proverbe socialiste).
L’état de la France aujourd’hui est le résultat de 40 ans d’anesthésie socialiste, il est plus que temps de se réveiller !