Emmannuel de Morveux d’Énarque revient d’Égypte…
« Les pyramides d’Egypte sont les plus anciennes bibliothèques du genre humain. »
(Antoine de Rivarol)
« Les civilisations de l’Inde, de la Chaldée, de la Perse, de la Syrie, de l’Egypte ont disparu l’une après l’autre… »
(Victor Hugo)
Le marquis Emmanuel de Morveux d’Enarque nous revient d’Egypte. D’aucuns se demandent ce qu’il est allé y faire ? D’autres, plus au fait des foucades de ce galopin capricieux et narcissique, émettent plusieurs hypothèses sur les raisons de ce déplacement. Je vais derechef vous en livrer quelques unes mais il se peut que son voyage soit le fruit d’une conjonction de plusieurs motifs :
On sait, de source fiable, que le marquis est le pantin, la marionnette, de deux personnages douteux au nom à consonance grecque (1), Soros et Davos, qui l’ont chargé de détruire la Cellezécie pour pouvoir l’amalgamer, comme simple province, au royaume de la reine Ursula von der La Hyène.
Il se pourrait que ce périple égyptien soit pour mieux comprendre comment meurt une civilisation ?
Autre hypothèse : Morveux d’Enarque, qu’une presse satirique irrespectueuse a surnommé Nabot-Léon, aime à se comparer à l’empereur Napoléon 1er dont il n’a pourtant que la petite taille. C’est la campagne d’Egypte qui a fait la réputation du général Bonaparte or le marquis, malgré ses menaces de faire la guerre au tsar de Russie, est au plus bas dans les sondages. Le vulgum pécus ne rêve que d’une chose, l’exiler à l’île d’Elbe, à Sainte-Hélène ou au bagne de Cayenne.
Autre supputation : le marquis est superficiel voire totalement ignare dans tous les domaines qui ne concernent pas sa personne. Il gravite autour de son nombril. Il aurait appris que l’Egypte était dirigée très autoritairement par un certain Abdel Fattah al-Sissi. Or donc, comme sa culture s’arrête à Sissi impératrice, il en aurait conclu hâtivement que ce pays était dirigé par un transgenre. Nous savons son attirance pour la caste LGBT+++, les invertis et autres hermaphrodites.
L’autre conjecture, enfin – qui me semble la plus probable et la plus crédible – je la dois aux travaux de mon aïeul, Jean-Aymard de Séconlat, qui se passionnait pour l’histoire. Il a laissé des notes manuscrites sur l’ancienne Égypte. Dans ses papiers, j’ai retrouvé une étude ethnologique sur une tribu bien étrange dont je vais vous parler aujourd’hui car depuis Champollion, Mariette, Maspéro, Amélineau et quelques autres, personne ne nous a parlé de ce peuple ô combien bizarre.
J’ai effectué deux voyages en Égypte, j’ai beaucoup lu sur ce pays, mais j’ignorais tout de ces gens qui vivaient autrefois sous la coupe de Toutanmakron, un jeune pharaon ambitieux, colérique et mégalomane. Grâce à Jean-Aymard de Séconlat, j’ai appris que Toutanmakron est le premier pharaon à avoir épousé une momie. Cette dernière était native du Thoû-Ké, un petit port de pêche sur la Mer Rouge. La Légende raconte qu’elle aurait déniaisé le jeune pharaon quand il avait seize ans ; elle avait pourtant l’âge d’être sa mère. On la voit sur de nombreux papyrus destinés au bas peuple, qui étaient en quelque sorte la presse-people de l’époque. Elle avait une influence considérable sur son mari, or nous savons que les femmes ont eu un rôle important dans l’Égypte ancienne. L’histoire a retenu, entre autres, Néférousobek qui serait, dit-on, la première femme pharaon, appelée la « Reine crocodile », car elle portait le nom de Sobek, le dieu crocodile. Mais peut-être avait-elle tout simplement, comme le saurien, Sardine Rousseau ou Mathilde Piano (2), une grande gueule ?
Il y eut aussi Hatchepsout qui a marqué son époque par sa fièvre bâtisseuse. Puis Mérytaton qui était la fille de Néfertiti et d’Akhenaton. Taousert qui arriva au pouvoir dans une période très troublée. Et bien sûr, Cléopâtre VII, née à Alexandrie en 69 avant J.C (3), qui est la plus connue.
L’épouse de Toutanmakron était surnommée la « Femme-chien » car elle était coiffée comme un cocker et avait des jambes de lévrier, mais son véritable nom était Lamermakron.
Les historiens et égyptologues nous ont parlé des dieux égyptiens qui étaient fort nombreux : Rê (ou Râ), dieu du soleil; Osiris, dieu de la mort ; Isis, déesse de la maternité ; Horus, dieu de la guerre ; Anubis, dieu des morts ; Thot, dieu de la sagesse ; Seth, dieu de la violence ; Nout, déesse du ciel…etc. Mais Jean-Aymard de Séconlat nous en fait découvrir beaucoup d’autres qui étaient adorés et vénérés par les nombreuses tribus du pays.
Il faut savoir que Toutanmakron et sa momie régnaient sur un pays très divisé, mais ils ne s’en plaignaient pas, bien au contraire. De nos jours on dirait même qu’ils divisaient pour régner. Le jeune pharaon, si l’on en croit les papyrus, luttait contre le « séparatisme » – dont on ne comprend pas bien la signification – « et en même temps » il favorisait les étrangers au détriment des coutumes des Égyptiens de souche. En fait, il était une sorte de pompier-pyromane qui appelait à l’union tout en favorisant les divisions. Il n’aimait pas son peuple mais seulement quelques ethnies minoritaires.
Avant d’aller plus loin dans mon récit, je tiens à dire que les commentaires sur telle ou telle ethnie émanent de Jean-Aymard de Séconlat car ils sont parfois sulfureux. Or, chez nous, le moindre propos politiquement (ou racialement) incorrect peut vous envoyer au bagne ou à la chiourme.
Donc, dans ce coin de l’Égypte, vivaient des tribus qui se faisaient la guerre entre elles, ou s’alliaient contre d’autres tribus. De ce fait, ce territoire divisé était en permanence une pétaudière ingouvernable. Les tribunaux et les prisons étaient engorgés car la moindre discrimination, vraie ou supposée telle, faisait l’objet d’une plainte (et les choux gras des avocats, toujours prêts à défendre des causes douteuses). Certaines tribus se disaient stigmatisées, ostracisées et discriminées. Elles passaient leur temps en jérémiades, manifestations, pétitions et autres signes de mécontentement.
Toutanmakron soufflait sur les braises, trop content d’accentuer les divisions.
À ce stade de ma narration, il me faut vous parler des diverses ethnies, tribus, sectes les plus virulentes, les plus braillardes (ou les plus larmoyantes) du pays de Toutanmakron.
La plus dangereuse était la tribu des « Zinsoumis » (4). Ces gens-là étaient méchants comme des teignes, très violents et agressifs, car leur chef, Méchankon, un fort-en-gueule, voulait devenir pharaon à la place de Toutanmakron. Il excitait en permanence la main-d’œuvre arrivée dans le pays pour y construire des temples et des pyramides. Hélas, bien avant le règne de Toutanmakron, un autre pharaon, aussi tordu et malfaisant que ce dernier (5) avait promulgué un édit autorisant ces gens-là à faire venir leurs familles – qui étaient souvent fort nombreuses – en Égypte où elles étaient soignées, logées et nourries aux frais de l’Égyptien de souche.
Une autre tribu dont l’influence était importante, surtout à la Cour du pharaon et dans sa capitale, les « Malfinis » (6). C’était l’ethnie d’origine de Toutanmakron et de son épouse. Riches, oisifs voire paresseux, ses membres vivaient aux crochets du système ou exerçaient des métiers dans lesquels on ne transpire pas beaucoup : scribes sur papyrus, dessinateurs de hiéroglyphes destinés aux obélisques, larbins serviles, conseillers du Pharaon ou bouffons de la Cour. Certains se piquaient même de philosophie, comme Henrilévis qui poussa plusieurs pharaons à faire la guerre sans raison à des pays qui n’avaient pas la moindre animosité envers l’Égypte.
Une autre ethnie, qui tenait davantage de la secte que de la tribu, manifestait beaucoup et s’attaquait même aux chantiers des pyramides, les « Écologis ». Eux combattaient la modernité. Ils étaient contre tout : la construction des temples, les felouques à voile, la lampe à huile de naphte, et même la chasse aux sauterelles qui, comme vous le savez, étaient l’une des sept plaies d’Égypte. Leur grande prêtresse, qui s’appelait Thon-délié en hommage au dieu Thon (dont nous apprenons grâce aux écrits de mon aïeul qu’il était le dieu des laiderons et des mal-baisées) leur interdisait de manger de la viande ; ils se nourrissaient presque exclusivement de racines, de boulgour et de quinoa ce qui explique qu’on ne trouve pas leur trace sur les bas-reliefs des temples : les Égyptiens dessinaient toujours les personnages de profil or il est difficile de dessiner le profil d’un clou.
Autre ethnie éternellement malheureuse et maltraitée selon ses dires : les « Invertis ».
Vous serez étonnés d’apprendre que chez eux, les hommes se sodomisaient entre eux ; et les femelles étaient adeptes du « gazon maudit » (7). Les mâles voulaient devenir des femmes, lesquelles voulaient devenir des hommes, sans compter un reliquat, hommes ou femmes, qui, tel l’escargot, étaient hermaphrodites ou ne savaient pas ce qu’ils étaient vraiment. Le miracle, sachant que les hommes et les femmes ne copulaient pas entre eux, c’est qu’ils (ou elles ?) étaient de plus en plus nombreux. L’entrée dans leur tribu se faisait par un rite initiatique appelé « Komingaout ». Les hommes adoraient le dieu Sodomis dont nous apprenons, toujours par mon aïeul, qu’il préservait des hémorroïdes ; les femmes, de leur côté, priaient la déesse Sertékuis qui les protégeait des assauts des mâles en rut.
Il existait bien d’autres clans sur les terres de Toutanmakron mais il serait fastidieux de tous les nommer et de décrire leur mode de vie. Mon aïeul nous signale simplement une autre ethnie, majoritaire dans le pays. Ses membres vivaient ou plutôt survivaient comme ils pouvaient. L’histoire n’a même pas retenu leur nom. Ils étaient un peu comme la caste des intouchables en Inde, des sous-citoyens, méprisés par les autres ethnies, pourtant minoritaires. En fait, on ne leur demandait pas grand chose : travailler (beaucoup) pour entretenir les fainéants ; payer des impôts, toujours plus d’impôts ; et se taire en rasant les murs. Toutanmakron les méprisait et le faisait savoir chaque fois qu’il s’exprimait. Jean-Aymard de Séconlat nous apprend que le règne calamiteux de Toutanmakron s’est terminé dans la panade, la chienlit, les émeutes et la guerre civile…
Pour ma part, j’en viens à me demander si le marquis de Morveux d’Enarque n’est pas allé en Egypte sur les traces d’un lointain ancêtre, encore que toute ressemblance entre lui et Toutanmakron serait purement fortuite, comme on dit dans les films de fiction.
Cédric de Valfrancisque
11 avril 2025
1)- Ce qui explique en partie son attirance pour les mœurs grecques.
2)- Qui étaient les vestales de Méchankon, qui ambitionnait de devenir pharaon.
3)- Je tiens à préciser au lecteur trop marqué par la laïcité maçonnique que « J.C. » ne veut pas dire « Jacques Chirac » mais « Jésus-Christ ».
4)- À l’égyptienne on prononce « Zinsoumisse ».
5)- C’était le pharaon Giskar. On peut voir sa momie au musée de Chamalières, en Auvergne.
6)- Même prononciation que les « Zinsoumis »
7)- Les écrits de mon aïeul ne donne aucune explication sur cette formule ; mystère ?
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J’avoue que j’ai bien ri Mais attention vous pensez peut être que vous etes dans la caricature Mais comment donc! : Nous n’avons pas tout vu. Beaucoup de matins je me lève avec la haine de ces types qui nous dirigent et que j’ai envie de gifler sans retenue quand je vois le fric qu’ils nous prennent et les resultats deplorables (vraiment) dans tous les domaines mais vraiment tout.Ah Vous n’avez pas parlé de l’ENA/ Ce nid de professionnels de l’imbecilite. merci mr cedric