Léo Campion
Depuis le mouvement « Me too », devenu chez nous « Balance ton porc », il ne se passe pas une semaine sans qu’un « mâle blanc » hétérosexuel ne soit livré à la vindicte populaire et cloué au pilori par quelque harpie féministe. Si son statut de porc libidineux, de dragueur lourdingue ou pire, de harceleur compulsif, est avéré il est normal qu’il soit poursuivi devant les tribunaux et lourdement condamné. En revanche, dans notre pays livré au diktat des minorités, on semble avoir totalement oublié ce que sont le secret de l’instruction et la présomption d’innocence. On jette régulièrement un présumé coupable en pâture à l’opinion, que quelques officines journalistiques – toujours de gauche – auront préalablement conditionné par un matraquage répétitif pour la préparer à la mise à mort, tels les picadors lors d’une corrida.
Contrairement aux malfrats, qui n’aiment pas les « balances », c’est fou ce que les bienpensants aiment « balancer » dans ce pays !!! Sous l’Occupation, certains s’ingéniaient à dénoncer les Juifs à la Kommandantur locale. D’autres, plus tard, dénonçaient les sympathisants de l’OAS à la police ou aux « Barbouzes » gaullistes. Alors, forcément, quand on incite des tordus à la délation, aux méthodes de corbeau, ils deviennent délateurs ; mais encore faudrait-il leur dire QUI ils doivent dénoncer ? Dans un pays…normal, on choisirait de « balancer » en priorité les clandestins, les voleurs, les trafiquants de drogue, les pédophiles, les imans radicaux, les gros fraudeurs fiscaux, les tricheurs aux prestations sociales, que sais-je encore ?
J’énonce d’ailleurs ça sans conviction car, pour ma part, je n’ai jamais dénoncé personne sous couvert d’anonymat. La lettre anonyme est, comme le bulletin de vote, l’arme des lâches.
Mais le bulletin de vote est légal, et puis, il permet aux imbéciles de se croire en démocratie car vous savez, comme moi, que la dictature c’est « gouverner sans demander l’avis du peuple », alors qu’en démocratie on demande l’avis du peuple mais on n’en tient aucun compte.
J’en veux pour preuve le traité de Nice, refusé par les Français en 2005 et devenu le traité de Lisbonne, approuvé par le Congrès (1). Depuis que le lobby LGBT+++(2) fait la loi chez nous, on a choisi de dénoncer le mâle – blanc de préférence, sexiste, dragueur, macho, misogyne, vicelard – bref, un porc dont le cerveau se situe au niveau de la braguette. Sus (sans jeu de mot facile et salace) au gros con hétérosexuel !
Pour rester dans l’esprit de notre époque, je vais moi aussi faire l’apologie d’une femme qui devrait être aussi chère au cœur des Français que Jeanne la Pucelle (3) : la bonne Jeanne 1ère, Reine de Naples et Comtesse de Provence. En 1347, ce n’est pas hier, cette souveraine autorisa l’ouverture des « maisons closes » et autres « bordeaux » pour le repos de ses guerriers et pour que la putain cesse d’être marquée du fer rouge de l’infamie. Et, pendant presque… 600 ans, les « bobinards », les claques, les bordels, les maisons de tolérance, les hôtels borgnes, ont fonctionné dans tout le pays pour la satisfaction et le bien-être de toute sa population. Ils faisaient le bonheur du bourgeois, qui s’encanaillait en sauvant les apparences; de sa bourgeoise qui, coincée par son éducation, préférait la broderie, les bonnes œuvres et « l’hôtel du cul tourné » aux galipettes lubriques; des « gagneuses » qui profitaient de la notoriété de leur « maison » comme un cuisinier fait ses armes chez les grands chefs…Bref, c’est tout un système social qui fonctionnait, plutôt bien puisqu’il a perduré durant six siècles. Gloire donc à Jeanne 1ère, Reine de Naples et Comtesse de Provence !
Mais les meilleures choses ont une fin, hélas : le 13 avril 1946, à l’instigation (liée, dit-on, au repentir) de Marthe Richard, dite « l’Alouette », demi-mondaine et espionne retraitée, la France fermait ses maisons closes. La loi scélérate s’est abattue sur notre pays le jour où était annoncée l’autonomie du Cambodge. Il y a des jours où il vaut mieux ne pas ouvrir son journal !
Marthe Richard, surnommée aussitôt « la veuve qui clôt », pensait œuvrer pour la santé morale et mentale de ses concitoyens. La France condamnait le « sport en chambre » – fauteur de chaudes-pisse et autres maladies sexuellement transmissibles – et prônait le sport tout court.
Finis, les bordels, on construisit, aux frais du contribuable, des stades, des gymnases et des piscines municipales. Et personne ne saura jamais combien les sports d’équipe débiles – principalement le foot – ont occasionné de blessures graves : tibias, péronés, fémurs, ménisques, ligaments endommagés à tout jamais ? Combien de verrues plantaires et autres maladies du derme ou de l’épiderme doit-on mettre sur le compte des piscines municipales dans lesquelles barbote une engeance pas toujours propre ? Les arrêts cardiaques pour effort violent sont beaucoup plus fréquents sur les stades que sur le divan des dames de petite vertu (d’ailleurs, l’histoire n’a pas retenu grand monde en dehors du président Félix Faure et de Monseigneur Daniélou).
Par idéologie, Marthe Richard a mis la prostitution dans la rue. Le trottoir n’a rien réglé mais a fait la fortune des « barbeaux » et des réseaux maffieux. La libération sexuelle d’après mai 68 s’est chargée du reste. À force de copuler « à c……. rabattues », avec n’importe qui, d’encourager l’infidélité, le « vagabondage sexuel », les partouzes, la bisexualité, puis l’homosexualité (pourquoi pas la zoophilie, au stade où nous en étions ?), le Ciel a su nous rappeler que, comme pour Sodome et Gomorrhe, la dépravation des mœurs ne pouvait pas être érigée en modèle de société. Un mal terriblement plus insidieux que ceux qu’on pouvait attraper dans les « maisons » mal tenues fit son apparition à la fin des années 1970 : le SIDA. À l’origine, il nous arrivait d’Afrique et frappait les singes bleus du Zaïre. Puis la pandémie fit des ravages au sein de la communauté homosexuelle des grandes métropoles occidentales. En France, le pays des « Droits de l’Homme », il était impensable d’oser dire que le SIDA nous arrivait d’Afrique et/ou que la communauté « gay » était son principal vecteur. C’était assimilé, soit à du racisme, soit à de l’homophobie. On a donc préféré nier des évidences.
Entre 1981 – date des premiers comptages – et 2024, le SIDA aura tué 50 millions de personnes dans le monde ; le nombre de séropositifs susceptibles de déclencher la maladie serait, lui aussi, de 50 millions. Sans la fermeture des « maisons closes », l’alerte aurait été donnée bien plus tôt. J’en veux pour preuve le fait que, dès 1978, des médecins militaires avaient détecté la maladie chez des Légionnaires rentrant d’Afrique où ils avaient contracté le mal dans des bordels locaux. Mais dans un pays antimilitarisme, qui se soucie de l’avis de médecins militaires ? On a donc laissé faire jusqu’à ce que la proportion d’hétérosexuels de race blanche soit « significative ». La preuve était faite que le SIDA pouvait frapper tout le monde : enfin un mal démocratique et égalitaire. Ouf !!!
Mais, depuis « Me too », les fils et petits-fils des dépravés de mai 68, qui prônaient la liberté sexuelle la plus totale, sont devenus des donneurs de leçons de morale terriblement pudibonds. La drague un peu lourde ou la tentative d’embrasser une donzelle dans une boîte de nuit, après avoir un peu picolé, peuvent vous conduire devant les tribunaux. Nicolas Bedos, pourtant adulé par la gauche-bobo, a écopé d’un an de prison, dont six mois sous bracelet électronique, pour ça (4). Les tribunaux frappent fort et pourtant, l’immonde « mâle blanc » macho, hétéro, misogyne, sexiste etc… continue ses ravages. Nul doute que dans un monde constitué uniquement d’invertis et de lesbiennes, tout irait beaucoup mieux !
Et ne soyez surtout pas inquiets pour la reproduction de l’espèce : il restera toujours, ça et là, quelques vicelards !
Cédric de Valfrancisque
20 avril 2025
1)- Je pourrais ajouter l’immigration-invasion qui est une réelle crainte des Français et à laquelle on répond par… la transition énergétique qui n’intéresse que les « bobos ».
1bis)- Concernant le Traité de Lisbonne, Cédric ne me tiendra pas rigueur de rappeler aux lecteurs la monstruosité démocratique consistant à faire voter par 925 parlementaires (députés et sénateurs titulaires d’un mandat du peuple) ce qui avait été rejeté par voie référendaire par… 15,5 millions d’électeurs !
2)- Lesbiennes, Gays, Bi, Trans etc etc…
3)- Qui devrait pourtant plaire aux harpies féministes puisque, lors de son procès, on lui reprocha, entre autres, de s’habiller en homme.
4)- Je n’ai pas la moindre sympathie pour Nicolas Bedos, qui incarne tout ce que je déteste, mais il ne méritait pas une peine aussi lourde.
« …le SIDA…frappait les singes bleus du Zaïre. Puis la pandémie fit des ravages au sein de la communauté homosexuelle des grandes métropoles occidentales… » Il ne manquerait pas un maillon entre les singes bleus du Zaïre et les homos de chez nous ?