Depuis un bon moment, je m’excite derrière mon écran de PC quand je lis les commentaires sur les articles de Libération, du Huffpost, du NouvelObs ou de Le Monde.
Je me restreins à ces 4 feuilles de choux pour ne pas tomber dans le piège de la désinformation. Ces grands spécialistes du mensonge par omission peuvent vite vous retourner la tête. Mais il est bon de se faire parfois violence en allant voir ce qu’il se passe dans le monde du « Bien ». Je ne parle pas de « bien » matériel, même si les lecteurs de ces journaux son souvent des gens aisés qui envoient leurs enfants dans les écoles privées et qui sont capables de défendre, devant un parterre de militants anticapitalistes, les bienfaits de l’école publique. Non, je parle du mot masculin « bien » (petit clin d’œil à Sandrine) par opposition au « mal » (et non pas mâle que Sandrine déteste aussi). Je reviens donc à mon histoire de commentaires et au vocabulaire, aussi pauvre que celui de Delogu, qu’on y trouve aisément. Il ne faut pas chercher très loin pour tomber sur ces pépites. Il suffit de regarder les titres des articles, y chercher le sigle RN ou les noms de Bardella, Le Pen ou Trump pour que vous puissiez vous offrir un beau plongeon dans une piscine d’insultes prémâchées agrémentées de contre-sens, de jeux de mots pour élèves de CP (ex : RHaine) et de mots censés être insultants (facho, réac etc…). Bien souvent, plus les commentaires sont courts, plus ils regorgent de mots issus du « dictionnaire pour petits révolutionnaires en 1ère année » ou du bestseller « Le vocabulaire de gauche pour LES NULS », réédité en 2024, et allégée de plus de 120 pages pour en sortir un livre de 2 pages dont une pour expliquer ce qu’est un livre. On appréciera la « praifasse deu Delogu » sur la couverture.
Bien sûr, et pour revenir à quelque chose de plus sérieux, nos 4 journaux ont un dénominateur commun qui semble être bien entré dans le crâne de nos petits révolutionnaires en culotte courte : tous placent le qualificatif « d’extrême droite » quand ils parlent du parti de Bardella ou de celui de Zemmour, quand ils évoquent le Président d’Argentine Milei, de Trump, de Cnews et même de Ciotti ! Bref, dès qu’ils parlent de leurs « bêtes noires » ; oups, de leurs « têtes de Turcs » ; oups, de leurs obsessions monothématiques.
Comment voulez-vous, que leurs lecteurs ne soient pas conditionnés avec un tel bourrage de cerveaux (ou du moins ce qu’il en reste) ? On leur apprend, à l’insu de leur plein gré, à développer des réflexes pavloviens qui font que : dès qu’ils entendent certains noms ou mots, ils retroussent leurs babines pour ensuite aboyer des mots comme ceux qu’on retrouve dans ces fameux commentaires.
Mon grand plaisir, je vous l’avoue, c’est de demander aux commentateurs aux cheveux bleus qui vous badigeonnent leurs commentaires d’ « essstrrrrême droouuuaatte » (pour vous expliquer que, eux, sont de ce fameux côté du « bien »), de me définir en 3 mots seulement, ce qu’est leur définition de l’extrême droite. Et là, c’est bien souvent le vide sidéral, le contre-sens dont je parlais au début de ma petite bafouille, ou le raccourci purement idéologique appris par cœur dans les manifestations organisées par LFI et ses subordonnés.
C’est d’une tristesse !!!!!
Il y avait une gauche intellectuelle qui savait « débattre ». Mais ça, c’était avant. Il ne reste plus qu’une gauche radicale qui ne sait plus faire autre chose que se « battre ».
Xavier Jésu
20/04/2025
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